« Un ministère de la Guerre » et le recrutement forcé… Dernières inventions des factions au nord de la Syrie
Certaines personnalités appartenant aux factions terroristes opérant au nord de la Syrie et en particulier à Edleb sur les frontières avec la Turquie ont suggéré l’inauguration d’un « ministère » qui serait chargé des missions militaires.
Le cadre de l’Organisation de Tahrir ach-Cham, al-Assif Abdel Rahman, a affirmé, s’adressant à ce qui est connu comme « le gouvernement de salut » dépendant de l’Organisation : « Nous conseillons au gouvernement de constituer un ministère de la Guerre, car cela est devenu indispensable, et une exigence légitime », refusant de nommer le ministère suggéré « ministère de la Défense », en considérant qu’une telle dénomination dénotait une soumission, et signifiait une restriction de son rôle à la défense.
Dans le même temps, on s’interroge sur la question du sérieux de la proposition du recrutement forcé des habitants de la ville d’Edleb dont le nombre des civils est estimé par les Nations unies à 3 millions.
Notons que certaines factions du nord souffrent d’une baisse de leur préparation et de leur capacité militaire, ce qui joue en fin de compte en faveur de l’Etat syrien qui attend d’entrer dans Edleb, pour mettre fin à ce qui reste de l’influence des terroristes.
Par ailleurs, depuis vendredi soir, le ministre turc de la Défense Hulusi Akar, le chef des renseignements Hakan Fidan, le chef d’état-major Yasar Güler et le commandant des forces armées terrestres Umit Dundar, sont réunis à proximité des frontières turco-syriennes pour examiner la situation dans la ville d’Edleb, selon un communiqué du ministère turc de la Défense.
Le communiqué a ajouté qu’Akar, Fidan, Dundar et Güler ont examiné durant la réunion l’évolution de la situation à Edleb dans le cadre de l’accord de Sotchi, ainsi que les activités courantes pour assurer la continuation du cessez-le-feu, et ce qu’il est possible de faire pour la stabilité et la sécurité de la région