Publié par CEMO Centre - Paris
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Huawei… Accusations de soutenir les Talibans et de conclure des transactions suspectes en Syrie et en Iran

lundi 21/janvier/2019 - 12:08
La Reference
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Un rapport préparé par l’Institut américain de Recherche sur la Population a révélé des liens cachés entre Huawei et les Talibans. Le rapport affirme que la multinationale chinoise a commencé au début des années 90 à vendre des appareils de télécommunications au mouvement, en l’aidant à protéger son réseau de télécommunications pour exécuter diverses opérations terroristes en coopération avec al-Qaïda, la plus importante étant les attaques contre les ambassades américaines du Kenya et

de Tanzanie en 1998 et celle contre le destroyer USS Cole au Yémen en 2000.

Le rapport a affirmé aussi que la société avait conclu une transaction avec le mouvement pour construire un système militaire de télécommunications à vaste échelle en Afghanistan.

D’autre part, des rapports de presse en Inde ont indiqué que l’Agence de renseignements avait placé la société Huawei sous surveillance en décembre 2001, après l’avoir suspectée de soutenir les activités terroristes.

Outre les accusations indiennes, la presse américaine a également émis des doutes à son sujet, et en octobre 2011, le New York Times a publié une enquête confirmant que les Talibans contrôlaient le réseau de téléphonie mobile en Afghanistan, et qu’ils interdisaient l’utilisation des portables de 8 heures du soir jusqu’au matin.

Notons que suite à la décision des Nations unies de 1999 d’inscrire le mouvement des Talibans sur la liste des organisations terroristes, il est interdit à toute société de

vendre des appareils de télécommunication au groupe extrémiste.

Quant à l’agence Reuters, elle a affirmé que Huawei avait utilisé deux sociétés comme intermédiaires clandestins pour pouvoir investir en Iran et en Syrie, et cela pour éviter les sanctions liées à l’embargo économique contre ces pays. Les deux sociétés sont Skycom Tech Co Ltd enregistrée à Hong Kong, et Canicula Holdings enregistrée à l’Ile Maurice, et c’est alors qu’elles réalisaient des transactions bancaires et commerciales en Syrie et en Iran comme sociétés indépendantes, que leur lien avec Huawei a été découvert, ainsi que le fait que cette dernière avait nommé l’un de ses employés directeur exécutif de la société Skycom en Iran

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