Significations de l’attaque des milices houthies contre la base d’al-Anad dans le gouvernorat yéménite de Lahij
dimanche 20/janvier/2019 - 05:51
Des observateurs ont considéré que l’attaque des milices houthies contre une parade militaire de l’armée yéménite à la base militaire d’al-Anad dans le gouvernorat de Lahij marquait la fin du processus politique. L’attaque, qui a eu lieu jeudi, a coûté la vie à 6 soldats de l’armée yéménite et blessé 31 conscrits dont 6 chefs militaires, après qu’un drone eut explosé au-dessus de la parade.
Pour sa part, le cadre du Parti du Congrès général du peuple Kamel Al-Khoudani a affirmé que cette attaque signifiait qu’il n’y avait pas d’autre choix qu’une victoire militaire contre les Houthis, et que tout le reste n’était que plaisanterie.
Et d’ajouter : « Chaque jour qui passe sans victoire militaire donne l’occasion aux Houthis de perfectionner leurs capacités et de réaliser des victoires ne serait-ce que médiatiques ».
Et de poursuivre que derrière cette attaque contre une base de l’armée yéménite, les Houthis cherchent à réaliser des gains d’abord médiatiques
qui leur serviront à remonter le moral de leurs combattants après leurs pertes sur de nombreux fronts.
Et d’ajouter que leur second but est de décontenancer les chefs de la « légitimité » en essayant d’infliger à l’armée yéménite une défaite psychologique.
Et il conclut en disant que les Houthis confirment par cette attaque la fin du processus politique et la nécessité du retour à la solution militaire, pour mettre fin au régime de ces milices.
Pour sa part, le ministre de l’Information Moammar al-Iryani a appelé la communauté internationale à exercer des pressions suffisantes sur les milices houthies putschistes pour les contraindre à appliquer l’accord de Stockholm.
Et d’ajouter que le peuple yéménite et le gouvernement légitime avec le soutien de la coalition sont capables de poursuivre la libération du pays et de mettre un terme à la situation humanitaire et économique désastreuse, au cas où les Nations unies seraient incapables de contraindre les milices à appliquer cet accord.
Et de conclure qu’il apparaît clairement maintenant pour les Nations unies et le communauté internationale qui est responsable d’entraver le processus de paix et de prolonger les souffrances des Yéménites