L'attaque d’al-Anad prouve le terrorisme iranien et l’opiniâtreté houthie contre la paix
A environ 50 mètres de la plate-forme principale d'un défilé militaire organisé par l'armée yéménite à la base militaire d'al-Anad (province de Lahij), un avion de la milice Houthie soutenue par l'Iran a tué six soldats accompagnant les dirigeants militaires à la parade militaire.
Le chef de l'état-major général yéménite, le général Abdullah al-Nakhai, le gouverneur de Lahij Ahmad Abdullah al-Turki, le brigadier-général Thabet Jawas et le porte-parole de la quatrième région militaire, Mohammed al-Naqib, ont été blessés.
Le bombardier K2
L'avion qui a survolé très rapidement la plate-forme d'officiers supérieurs, de fabrication iranienne, transportait également une grande quantité d'explosifs, a déclaré une source militaire à Sky News.
Les mêmes sources ont révélé que ledit avion utilisé par la milice houthie, qui visait la base aérienne Al-Anad dans la province de Lahij, était un bombardier K2 qui a la capacité à transporter une grande quantité de matériel explosif.
L'agenda iranien
L’acte terroriste ciblant les chefs militaires yéménites au cours du défilé militaire souligne l'intention du groupe houthi de refuser de se conformer aux termes de l'Accord de trêve de Stockholm (Suède) et révèle la clarté de l’agenda iranien au Yémen, qui refuse de rétablir la stabilité dans le pays.
Alors que l’attaque perfide contre le défilé militaire de l'armée yéménite est la preuve que la milice soutenue par Téhéran veut seulement contrecarrer les consultations suédoises, tout comme elle jette la lumière sur les empreintes iraniennes dans le conflit soutenant la milice hors-la-loi dans la mesure où il la soutient par des armes, des roquettes et des drones; violant ainsi l'accord de retrait de Hodeïda et de son port stratégique.
Le soutien au terrorisme
Plusieurs rapports, notamment ceux des Nations Unies, révèlent que l’Iran fournit aux rebelles houthis des missiles balistiques et des drones aux caractéristiques similaires aux drones fabriqués en Iran, que Téhéran a envoyés au Yémen depuis l’imposition de l’embargo sur les armes en 2015 jusqu'à maintenant.
Le rapport de 125 pages rédigé par les experts du Conseil de sécurité des Nations unies indique que les armes récemment utilisées par les Houthis, y compris les missiles et les drones, qui ont été récemment analysées « présentent des caractéristiques similaires aux systèmes d’armes dont on sait qu’ils sont fabriqués en Iran ».
Lors de ses visites en Arabie saoudite, l’équipe a pu examiner l’épave de 10 missiles et a trouvé des écrits indiquant son origine iranienne, selon le rapport couvrant la période de janvier à juillet 2018.
« Il semble que malgré l’embargo sur les armes, les Houthis continuent à se procurer des missiles balistiques et des drones afin de poursuivre et probablement d’intensifier leur campagne contre des cibles en Arabie saoudite », selon le rapport.
Selon le comité d’experts, il est possible que les missiles aient été fabriqués hors du Yémen et expédiés dans le pays, pour y être rassemblés par les Houthis.
Dans une lettre adressée aux experts, l’Iran a déclaré que les roquettes étaient une version de missiles Scud développée localement et qu’elles faisaient partie de l’arsenal militaire yéménite avant l’éclatement du conflit au Yémen.
Le panel souhaite également confirmer des informations selon lesquelles les Houthis bénéficiaient d’une aide matérielle mensuelle de l’Iran sous forme de carburant, tandis que Téhéran affirme qu’il ne soutient pas financièrement les rebelles.