Expulsion des mercenaires iraniens du Vieux continent : l’Union européenne frappe Téhéran par de nouvelles sanctions
L’Iran n’a pas encore absorbé les conséquences des sanctions économiques américaines jusqu’à ce que l’Union européenne impose de nouvelles sanctions aux services de renseignements iraniens après avoir accusé Téhéran d’avoir participé à des complots visant à assassiner des opposants au régime sur les territoires néerlandais, danois et français.
Les sanctions de l’Union ont été prises à la lumière des souffrances du régime des mollahs suite aux répercussions des sanctions américaines et de l’explosion des conditions à l’intérieur du pays.
L'annonce de la décision de l’UE de prendre ces sanctions a coïncidé avec l’accusation de l’Iran par les Pays-Bas d’être responsable du meurtre de deux opposants en 2015 et 2017.
Le Premier ministre danois Lars Løkke Rasmussen a déclaré sur Twitter qu'il encourageait « fort la conclusion que l’UE venait de prendre par rapport aux nouvelles sanctions contre l’Iran en réponse à des activités hostiles et à des complots planifiés commis en Europe, y compris au Danemark ».
Échange d’accusations
Après que l’Union européenne ait annoncé l’imposition de sanctions aux services de sécurité iraniens, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a accusé les pays européens de donner des refuges aux terroristes, et ce en réponse aux récentes accusations européennes d’assassinats politiques sur le Vieux continent, soulignant qu’accuser l’Iran ne dispensera pas l’Europe de la responsabilité d’accueillir les terroristes.
« Les pays européens, dont le Danemark, les Pays-Bas et la France, hébergent des moudjahidine du peuple, qui ont tué 12 000 Iraniens et soutenu Saddam dans ses crimes contre les Kurdes d'Irak, a twitté M. Zarif. Ces pays soutiennent d’autres terroristes qui tuent des Iraniens innocents en Europe ».
Pour sa part, le Conseil national de la Résistance iranienne a indiqué dans une déclaration que la politique d’apaisement empêchait la mise en œuvre de la
déclaration du 29 avril 1997 de l’Union européenne contre la terreur du régime iranien, selon laquelle tous les agents et les agences de renseignements des mollahs devaient être expulsés d'Europe, parce que de le système des mollahs s’est permis de faire de la France, la Belgique, l’Autriche, du Danemark, de la Norvège, du Luxembourg et de l’Albanie son terrain d’allers-et-retours des terroristes, en ayant recours à ses diplomates et à ses ambassades pour servir le terrorisme par des violations flagrantes des traités internationaux.
Selon ladite Déclaration, la résistance iranienne au cours des trois dernières décennies a souligné que le ministère des Affaires étrangères, les diplomates et les ambassades de ce système faisaient partie de la machine terroriste du fascisme iranien, exigeant d’inclure le ministère du Renseignement et des Forces de la Garde dans la liste du terrorisme, ainsi que la fermeture des ambassades dudit régime et l’expulsion des diplomates terroristes.
La déclaration insiste sur la nécessité pour l’Union européenne de s’abstenir de délivrer un visa aux agents des services de renseignements des mollahs. Les mercenaires des mollahs devraient être expulsés des territoires européens et la visite de responsables européens au régime iranien devrait être arrêtée au niveau ministériel.
Il est à noter que les mollahs ont saisi l’occasion de déployer un grand nombre de leurs agents sous différents titres en Europe et aux États-Unis, dans la poursuite de leurs objectifs pervers d’espionnage et d’actes terroristes.
Réaction faible
La réaction récemment annoncée par l’Union européenne sur les violations de la sécurité de l’Iran sur le territoire de l’Union européenne soulève beaucoup d’ironie et de points d’interrogation, car la réaction a été très faible; d’autant plus qu’elle n’atteint pas la taille des crimes iraniens remontant aux années 1990 du siècle dernier », a pour sa part déclaré à La Référence Ossama al-Houtaymi, le chercheur dans les affaires iraniennes, a vu dans une déclaration à la "référence" que.
Et d’ajouter que les crimes commis par l’Iran comprenaient plusieurs pays, dont la France, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, la Grèce et bien d’autres,
entraînant la mort et la blessure de centaines opposants iraniens ou d’agents de sécurité européenne