Publié par CEMO Centre - Paris
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Tunisie : Craintes d’un éventuel rapprochement entre les Frères musulmans et la Présidence

mardi 15/janvier/2019 - 08:42
La Reference
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Après une tourmente politique entre le président tunisien Beji Caid Essebsi et Youssef Chahed, chef du gouvernement soutenu par le mouvement Ennahda, la branche des Frères musulmans en Tunisie, la dernière réunion des partis politique fin décembre dernier a montré les signes d’une fin proche de la crise entre la Présidence et les Frères musulmans.

Essebsi a déclaré que sa rencontre avec Chahed et Rashid Ghannouchi, président du mouvement, était inévitable, compte tenu des manifestations qui se sont déroulées au cœur de la capitale, pour protéger le pays des dangers et préserver le chemin de la démocratie.

Surtout que la situation économique et sociale de la Tunisie est instable et qu’il y a pas à l’horizon une solution rapide, étant donné qu’elle va de mal en pis.

Dans une déclaration distribuée à l'issue de la réunion présidentielle du 28 décembre 2018, il a déclaré que le niveau de tension politique a évolué, dans une situation sécuritaire délicate, qui pourrait ouvrir la porte à de nombreux risques. C’est ce que les opposants à la Confrérie pensent être une nouvelle entente susceptibles de fermer le dossier secret de la «Renaissance», qu’Essebsi a promis d’ouvrir une enquête approfondie et de sanctionner les parties impliquées.

Obaid Al Breiki, le coordinateur de « Tunisie En Avant », a exprimé sa crainte d’un rapprochement possible entre les Frères musulmans et la présidence et a mis en garde contre un éventuel arbitrage entre le mouvement Ennahda et le président de la République, notamment en ce qui concerne la branche armée du mouvement qui est impliqué dans l’assassinat des martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi.

Il a souligné la convergence des discours entre le Mouvement de la Renaissance et la Présidence de la République, ainsi que la reprise des discussions sur les réunions entre les parties ; indiquant la possibilité de nouveaux éléments de consensus après la contradiction entre les deux parties. Et ce, parce qu’Essebsi a une prise de position vis-à-vis du gouvernement actuel et pour discuter la façon dont Ennahda pourrait sortir de la situation concernant le dossier des services secrets.

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