Publié par CEMO Centre - Paris
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Les plans du régime des mollahs pour provoquer des séditions confessionnelles parmi les musulmans de l’Inde

lundi 14/janvier/2019 - 08:39
La Reference
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Mohammad ad-Dabouli

 

La population de l’Inde est d’1,2 milliard d’habitants selon le gouvernement indien, l’hindouisme arrivant en tête, suivi de l’islam avec 193 millions de musulmans en 2017.

Avant la colonisation, l’Inde était un modèle de cohabitation entre les différentes religions, mais les Anglais ont œuvré à provoquer des séditions confessionnelles entre musulmans, hindous et autres confessions, ce qui a conduit finalement à la création du Pakistan en 1947.

Les chiites représentaient entre 35% et 38% des musulmans de l’Inde en 2014-2015, soit 80 millions d’habitants, ce qui fait de l’Inde le second pays après l’Iran pour le nombre de chiites.

Or, l’Iran a cherché à exploiter cette présence au niveau politique en fondant nombre d’organisations et d’universités adoptant l’idéologie iranienne.

C’est ainsi que dans l’Etat de l’Uttar Pradesh, et bien que les Sunnites y soient dominants depuis longtemps, sans qu’il ne se produise de conflits confessionnels, le régime des mollahs a œuvré à politiser la communauté chiite de cet Etat, en s’appuyant sur certains éléments chiites extrémistes comme Syed Waseem Rizvi. Ce dernier est une personnalité politique controversée en Inde et proche de l’Iran, et il a souvent critiqué les sunnites, en leur reprochant d’être les seuls bénéficiaires des aides du gouvernement. Il a ainsi fondé le Shia Central Board of Waqf qui gère les questions des waqfs (legs pieux) chiites dans la région. Le Conseil a à son tour créé un parti politique parlant en son nom, l’Indian Shia Awami League, le 14 mai 2018, dont Rizvi lui-même est devenu président.

Mais l’Iran a aussi cherché à fonder des universités qui lui sont inféodées dans les villes de l’Inde qui accueillent des universités sunnites vénérables. C’est ainsi qu’il a fondé à New Delhi une branche de l’Université iranienne al-Moustafa International, qui est l’une des académies officielles iraniennes les plus importantes, avec des branches dans 60 pays.

Le chercheur jordanien Marwan al-Ayassireh considère pour sa part que cette université et ses branches internationales est l’une des institutions les plus importantes pour répandre l’extrémisme et le terrorisme, en opérant un lavage de cerveau chez les étudiants.

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