Les hommes armés infiltrés en Algérie… un danger qui menace la sécurité du pays
Ahmad Adel
De crainte d’une
infiltration des éléments de Daech, les autorités algériennes ont décidé
avant-hier vendredi d’interdire à tous les réfugiés syriens l’entrée dans le
pays par les frontières du sud communes avec le Mali et le Niger. Le ministère
algérien de l’Intérieur a ainsi déclaré dans un communiqué qu’ils représentent
un danger pour la sécurité du pays et sa stabilité.
Le communiqué a
ajouté que les éléments qui sont entrés dans le pays viennent des factions
syriennes (éléments de l’Armée syrienne libre) et qu’ils soutiennent des idées
extrémistes que le pays refuse catégoriquement, surtout étant donné sa guerre
contre le terrorisme.
Pour sa part, le
responsable de la politique de l’émigration au ministère algérien de
l’Intérieur, Hassan Qassimi, a affirmé que les Syriens cherchaient à entrer en
Algérie de façon illégale et qu’ils ne sont pas acceptés par le peuple
algérien, indiquant que son pays avait accueilli ces dernières années 50000
réfugiés syriens pour des raisons humanitaires et nationalistes, mais que ceux
qui fuient aujourd’hui Damas ne sont que des groupes armés extrémistes.
Et d’ajouter que
les hommes armés qui se trouvent en Algérie sont ceux qui ont aidé ces réfugiés
à parvenir aux frontières sud, et qu’ils sont passés par des aéroports
internationaux en utilisant de faux passeports, et leur nombre atteint environ
100 personnes, mais leurs mouvements sont actuellement surveillés et on leur
interdit d’entrer.
Et Qassimi a
critiqué certaines organisations de droits de l’homme pour les informations
incorrectes qu’elles publient sur le fait que l’Algérie aurait renvoyé des
dizaines de réfugiés au Niger, et leur insistance à accuser l’Algérie.
Le responsable
s’est interrogé : pourquoi ces extrémistes n’ont-ils pas demandé asile à
la Turquie ?
Pour sa part, le
journal algérien « ach-Chaab » a publié un article de l’analyste
politique algérien Idris Atiyya dans lequel il affirme que le terrorisme revêt
l’habit des émigrés dans le sud algérien, et que le terrorisme international
cherchera après Daech à réapparaître par tous les moyens dans diverses régions
du monde, en particulier en Afrique et sous divers noms.