Publié par CEMO Centre - Paris
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Les hommes armés infiltrés en Algérie… un danger qui menace la sécurité du pays

lundi 14/janvier/2019 - 08:33
La Reference
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Ahmad Adel

 

De crainte d’une infiltration des éléments de Daech, les autorités algériennes ont décidé avant-hier vendredi d’interdire à tous les réfugiés syriens l’entrée dans le pays par les frontières du sud communes avec le Mali et le Niger. Le ministère algérien de l’Intérieur a ainsi déclaré dans un communiqué qu’ils représentent un danger pour la sécurité du pays et sa stabilité.

Le communiqué a ajouté que les éléments qui sont entrés dans le pays viennent des factions syriennes (éléments de l’Armée syrienne libre) et qu’ils soutiennent des idées extrémistes que le pays refuse catégoriquement, surtout étant donné sa guerre contre le terrorisme.

Pour sa part, le responsable de la politique de l’émigration au ministère algérien de l’Intérieur, Hassan Qassimi, a affirmé que les Syriens cherchaient à entrer en Algérie de façon illégale et qu’ils ne sont pas acceptés par le peuple algérien, indiquant que son pays avait accueilli ces dernières années 50000 réfugiés syriens pour des raisons humanitaires et nationalistes, mais que ceux qui fuient aujourd’hui Damas ne sont que des groupes armés extrémistes.

Et d’ajouter que les hommes armés qui se trouvent en Algérie sont ceux qui ont aidé ces réfugiés à parvenir aux frontières sud, et qu’ils sont passés par des aéroports internationaux en utilisant de faux passeports, et leur nombre atteint environ 100 personnes, mais leurs mouvements sont actuellement surveillés et on leur interdit d’entrer.

Et Qassimi a critiqué certaines organisations de droits de l’homme pour les informations incorrectes qu’elles publient sur le fait que l’Algérie aurait renvoyé des dizaines de réfugiés au Niger, et leur insistance à accuser l’Algérie.

Le responsable s’est interrogé : pourquoi ces extrémistes n’ont-ils pas demandé asile à la Turquie ?

Pour sa part, le journal algérien « ach-Chaab » a publié un article de l’analyste politique algérien Idris Atiyya dans lequel il affirme que le terrorisme revêt l’habit des émigrés dans le sud algérien, et que le terrorisme international cherchera après Daech à réapparaître par tous les moyens dans diverses régions du monde, en particulier en Afrique et sous divers noms.

Il a affirmé que l’entrée de ces organisations terroristes en Algérie était purement tactique et provisoire, avant de reprendre leurs activités sous un nom nouveau, et qu’elles essaient de mettre l’Algérie en difficulté face à l’opinion publique mondiale qui compatit avec les émigrés clandestins et les réfugiés, de façon à faire pression sur elle et à la pousser à accepter leur entrée pour permettre à leurs éléments de s’infiltrer parmi eux sous ce couvert humanitaire.
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