Le vide sécuritaire domine le nord de la Syrie… et la Turquie perd les zones qu’elle contrôlait
Ayat Ezz
La Turquie a
commencé à perdre les unes après les autres les zones qu’elle contrôlait dans
le nord de la Syrie, et dont la plupart sont en proie à des troubles graves.
Même les factions
soutenues par la Turquie sont victimes d’attaques terroristes de la part
d’éléments inconnus, et les jours derniers, certaines de ces zones dont Souran
A’zaz dans la campagne nord d’Alep, ont été la cible de tirs de la part
d’éléments masqués et une voiture piégée a explosé à proximité de l’hôpital
d’A’zaz, tuant une petite fille et blessant 18 personnes, selon l’Agence de
presse syrienne Sana.
Selon
l’Observatoire syrien des droits de l’homme, Souran A’zaz a été également visée
par une seconde attaque lundi soir, des hommes armés sur des motos ayant ciblé
un barrage de la police dans la ville, tuant 3 policiers et blessant 5 autres
personnes.
Par ailleurs, l’Observatoire
syrien des droits de l’homme a indiqué le 24 décembre 2018 qu’un engin explosif
placé à proximité d’une poubelle dans la ville d’Afrine contrôlée par la
Turquie avait fait des dégâts matériels importants, mais pas de victimes.
Pour sa part,
Abdel Khabir Atallah, professeur de sciences politiques à l’Université
d’Assiout, a affirmé que la Turquie avait commencé à perdre du terrain, suite
aux efforts de l’armée syrienne nationale en matière de sécurité.
Atallah a précisé
que grâce à ces mesures, les factions soutenues par la Turquie avaient commencé
à reculer dans certaines zones du nord de la Syrie, comme à Afrine et Sourane
A’zaz, et il a ajouté que la Turquie allait bientôt perdre son contrôle sur
toutes les régions qu’elle contrôlait, par le biais des factions qu’elle
soutient, car ces dernières sont sur le point de s’effondrer, mis à part l’Organisation
Tahrir ach-Cham, qui est une organisation terroriste importante.