OCHA-Nigeria : nouveaux déplacements de masse dus aux attaques terroristes
Le Bureau de la
coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a déclaré que
l'escalade des attaques perpétrées par des groupes armés non étatiques
soupçonnés d'être des terroristes de Boko Haram provoquait de nouveaux
déplacements dans le nord-est du Nigeria, notamment dans l'État de Borno.
OCHA a indiqué
que plus de 2 000 personnes nouvellement déplacées étaient récemment arrivées
dans le camp d’accueil du village des enseignants à Maiduguri, après avoir fui
les attaques de groupes armés non étatiques, ainsi que les affrontements entre
groupes armés et militaires à Kukawa, à Kauwa, à Doro Baga, à Kekeno et à
Bunduram, près du lac Tchad, rapporte Daily Post
Nigeria.
Le dernier
afflux, qui a débuté fin novembre, a entraîné une pression supplémentaire sur
les installations déjà surchargées du camp, a souligné OCHA.
Selon certaines
informations, l'Agence nationale de gestion des urgences (NEMA) a
officiellement enregistré plus de 2 000 personnes déplacées à l'intérieur de
leur propre pays en seulement 24 heures.
OCHA a déclaré
que les organisations humanitaires soutenaient l'action menée par le
gouvernement nigérian en fournissant une aide vitale, notamment de la
nourriture, des articles non alimentaires, des abris et des services de santé.
Des centaines
de personnes fuyant le conflit sont également arrivées au centre de réception
de Monguno, à Borno, avec des ressources déjà surchargées, a déclaré l'agence
de secours des Nations Unies.
Plus de sept
millions de personnes dans le nord-est du Nigéria ont besoin d'une assistance
humanitaire et d'une protection, dont 1,8 million de personnes déplacées à
l'intérieur du pays.
Le plan
d'intervention humanitaire pour le Nigeria pour 2018 demande 1,05 milliard de
dollars pour aider 6,2 millions de personnes et est actuellement financé à 66%.