La « Route de la soie » sera-t-elle le premier acquis du Yémen après les consultations suédoises?
Il y a environ
12 mois, le ministre yéménite des Affaires étrangères, Khalid al-Yamani, a
discuté avec son homologue chinois, Wang Yi, de l'adhésion de son pays à
l’initiative de la nouvelle Route de la soie. Il soutenait que le Yémen était
l'un des premiers pays à avoir répondu à Initiative « la Ceinture et la
Route » (BRI) et que la situation géographique et les ports naturels du
Yémen constitueront un ajout important à ce projet mondial.
Al Yamani a
salué la position ferme de la Chine en faveur de son gouvernement et de la
solution politique au conflit yéménite sous l'égide de l'ONU, sur la base du
mandat convenu, soulignant que toute violation de la ligne tracée par les
Nations Unies ou de ces références ne permettront pas d'établir une paix
durable.
Alors que le
port d’Aden est au centre de l'initiative chinoise « la Ceinture et la
route », le ministre chinois des Affaires étrangères a affirmé le soutien
de Beijing à la légitimité et aux efforts de l'ONU pour parvenir à la paix au
Yémen sur la base des résolutions de l'organisation internationale à cet égard,
soulignant que son pays continuera à fournir une aide humanitaire et des
secours afin d'atténuer les souffrances des Yéménites.
Le 22 décembre,
parallèlement à l'arrivée d'une équipe technique des Nations Unies chargée de
superviser la mise en œuvre du cessez-le-feu dans la ville de Hodeïda, dans le
cadre de l’Accord de Stockholm, la Chine a appelé la communauté internationale
à fournir davantage d’efforts pour promouvoir le processus de paix au Yémen.
« La
communauté internationale doit apprécier et faciliter la mise en œuvre
effective des récents pourparlers en Suède », a déclaré Ma Zhaoxu,
représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies. « Le Conseil
de sécurité devrait pleinement prendre en compte et respecter les vues du pays,
a-t-il ajouté…».