Le Printemps arabe a détruit le concept d’État et sa stabilité, le cas yéménite comme modèle
Le Monde arabe vit
depuis fin 2010 des événements houleux généralement qualifiés de printemps
arabe. Les pays de la région ont vécu des révolutions et des soulèvements
populaires qui ont évincé certains présidents. Partant de Tunisie, a fini par
atteindre d’autres pays tels que la Libye, le Yémen, et la Syrie en passant par
l’Egypte.
Ces évènements
ont été l’objet de débats houleux, de recherches et d’études issus de plusieurs
horizons et dans plusieurs domaines y relatifs.
Les évènements
ont laissé leurs empreintes sur plusieurs pans de la vie dans le Monde arabe,
notamment sur le plan politique, économique ou culturel.
L’une des
études qui ont traité cette question est celle présentée par le chercheur
Mohamed Abdallah Al Hourch, pour sa thèse de doctorat à la faculté des études
postuniversitaires à l’Université des sciences islamiques en Jordanie.
Intitulé « Le
printemps arabe et son impact sur la stabilité politique au Yémen (2010-2015)
», cette étude, que La Référence a obtenu une copie, est à la recherche
de la nature des relations existant entre les évènements qualifiés de printemps
arabe (révolution du 11 février) et la stabilité politique au Yémen. Elle se
focalise également sur les conséquences et le rôle qu’a joué la révolution
yéménite sur la vie politique du pays.
Le chercheur a
adopté un certain nombre de méthodes scientifiques pour comprendre l’impact des
événements yéménites sur la stabilité politique, telles que l’approche
descriptive analytique, la méthodologie historique, la méthodologie de prise de
décision, la méthodologie d’analyse des systèmes et a utilisé plusieurs
hypothèses pour comprendre la structure sociale et politique au Yémen. Il
traité a également traité le printemps arabe dans l’ensemble de la région en
passant par la révolution de février 2011 et la transition qui a suivi, en
concluant avec les événements du 21 septembre 2014 et la crise politique
yéménite.
Le chercheur a
dévoilé la nature de la perversion au sein de la société yéménite autour des
évènements et manifestations qui surgirent en février 2011. Evènements qui ont
divisé la société en deux camps.
Le premier pense
que les partis politique ont utilisé les jeunes pour faire la pression au
système d’Ali Abdallah Saleh pour au finish obtenir des gains politiques sans
tenir compte de la nature des pays qi ont financé ces soulèvements. Tandis que
le second camp pense que la révolution yéménite n’a pas été influencée par des
forces extérieures, mais est née de la volonté populaire en raison de la
mauvaise gestion politique et économique de l’ancien président yéménite et de
la domination de quelques personnalités du parti au pouvoir sur les capacités
de l’État et du peuple yéménites.