Publié par CEMO Centre - Paris
ad a b
ad ad ad

Le Printemps arabe a détruit le concept d’État et sa stabilité, le cas yéménite comme modèle

jeudi 27/décembre/2018 - 08:53
La Reference
طباعة

Le Monde arabe vit depuis fin 2010 des événements houleux généralement qualifiés de printemps arabe. Les pays de la région ont vécu des révolutions et des soulèvements populaires qui ont évincé certains présidents. Partant de Tunisie, a fini par atteindre d’autres pays tels que la Libye, le Yémen, et la Syrie en passant par l’Egypte.

Ces évènements ont été l’objet de débats houleux, de recherches et d’études issus de plusieurs horizons et dans plusieurs domaines y relatifs.

Les évènements ont laissé leurs empreintes sur plusieurs pans de la vie dans le Monde arabe, notamment sur le plan politique, économique ou culturel.

L’une des études qui ont traité cette question est celle présentée par le chercheur Mohamed Abdallah Al Hourch, pour sa thèse de doctorat à la faculté des études postuniversitaires à l’Université des sciences islamiques en Jordanie.

Intitulé « Le printemps arabe et son impact sur la stabilité politique au Yémen (2010-2015) », cette étude, que La Référence a obtenu une copie, est à la recherche de la nature des relations existant entre les évènements qualifiés de printemps arabe (révolution du 11 février) et la stabilité politique au Yémen. Elle se focalise également sur les conséquences et le rôle qu’a joué la révolution yéménite sur la vie politique du pays.

Le chercheur a adopté un certain nombre de méthodes scientifiques pour comprendre l’impact des événements yéménites sur la stabilité politique, telles que l’approche descriptive analytique, la méthodologie historique, la méthodologie de prise de décision, la méthodologie d’analyse des systèmes et a utilisé plusieurs hypothèses pour comprendre la structure sociale et politique au Yémen. Il traité a également traité le printemps arabe dans l’ensemble de la région en passant par la révolution de février 2011 et la transition qui a suivi, en concluant avec les événements du 21 septembre 2014 et la crise politique yéménite.

Le chercheur a dévoilé la nature de la perversion au sein de la société yéménite autour des évènements et manifestations qui surgirent en février 2011. Evènements qui ont divisé la société en deux camps.

Le premier pense que les partis politique ont utilisé les jeunes pour faire la pression au système d’Ali Abdallah Saleh pour au finish obtenir des gains politiques sans tenir compte de la nature des pays qi ont financé ces soulèvements. Tandis que le second camp pense que la révolution yéménite n’a pas été influencée par des forces extérieures, mais est née de la volonté populaire en raison de la mauvaise gestion politique et économique de l’ancien président yéménite et de la domination de quelques personnalités du parti au pouvoir sur les capacités de l’État et du peuple yéménites.

 

 

"