Après l’accord de Hodeïda, cape sur la libération de Sanaa
Après les
réalisations de la Coalition arabe, dirigée par l’Arabie saoudite, pour
soutenir la légitimité au Yémen, les Houthis devront faire face à des jours
difficiles, le soutien arabe ayant abouti à l'accord signé récemment dans la
capitale suédoise, Stockholm.
Les milices
soutenues par Téhéran, par le biais du port de Hodeïda, viennent de perdre celui-ci
et où elles sont encerclées par l’armée nationale yéménite et des factions de
la résistance.
Le Conseil de
sécurité des Nations unies a approuvé vendredi à l'unanimité la résolution
annonçant une trêve à al-Hodeïda, au Yémen, et l'envoi d'observateurs dans
cette région.
La résolution
rédigée par le Royaume-Uni et déclarant une trêve à al-Hodeïda, au Yémen, a été
adoptée par les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU. Ainsi, le Conseil a
décidé d'envoyer des observateurs civils au Yémen afin notamment de sécuriser
le fonctionnement du port stratégique d'al-Hodeïda et de superviser l'évacuation
des combattants de cette ville, indique l'agence France-Presse (AFP).
Le représentant
étasunien au Conseil a promis de suivre de près l’évolution de la situation à
Hodeïda, critiquant le rôle iranien dans cette guerre.
La coalition
arabe œuvre à liberer la capitale Sanaa des milices. Pour atteindre cet
objectif, les efforts sont accentués sur le littoral occidental, notamment la
ville de Hodeïda, qui est le portail conduisant à la capitale yéménite, Sanaa.
L’initiative de
soutien à la légitimité lancée par le Royaume d'Arabie saoudite le 25 mars 2015
constitue une étape importante dans la quête pour rétablir la légitimité
constitutionnelle au Yémen et vise l'opération depuis le premier jour, la ville
de Sanaa, en raison de son symbolisme et de son importance.
L'opération
militaire était intitulée à l'origine « Tempête décisive », entre le
25 mars et le 21 avril 2015. Elle a ensuite été remplacée par « Opération
de Restauration de l’espoir ».
La coalisation
est constituée d’Arabie saoudite, de Bahreïn, de l’Égypte, de la Jordanie, du
Maroc, du Soudan et du Pakistan. Mais Riyad endosse le plus grand fardeau parce
qu’elle est le chef de file de la coalition, en débloquant des dizaines de
milliards de dollars qui ont été dépensés en vols quotidiens, en aide
humanitaire et en secours.