Publié par CEMO Centre - Paris
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L’Espagne et le Maroc, terrains des opérations des réseaux de passeurs d’immigrés clandestins

jeudi 27/décembre/2018 - 08:50
La Reference
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Quelques jours avant la fin de 2018, les gardes-frontières espagnols ont découvert que les passeurs d’immigrés clandestins ont permis l’infiltration de près de 600 immigrés marocains sur le territoire espagnol à travers la mer Méditerranée, 136 autres ont été arrêtés, dont 40% dans la seule ville côtière de Cadix.

Parallèlement à la déclaration espagnole, les autorités marocaines ont indiqué avoir démantelé un réseau criminel spécialisé dans le trafic d’êtres humains s’activant entre le Maroc et l’Espagne. Dans le même cadre 4 personnes, dont trois marocaines et une d’Afrique subsaharienne, suspectes d’être des passeurs, ont été arrêtées.

22 autres prétendants à la migration clandestine ont été arrêtés.

L'Espagne et le Maroc continuent d’être un centre d’opérations où des passeurs gèrent des réseaux d'immigration clandestine, se présentant comme des agences d’accueil des migrants sur la côte espagnole, puis les transportent vers des endroits cachés après quoi ils sont transférés vers Catalogne ou le Pays basque, nord de l’Espagne.

L’Espagne traite avec beaucoup de précaution le dossier de l’immigration, surtout out après que les autorités espagnoles aient accusés deux Syriens d’appartenir à Daesh, de promouvoir les pensées religieuses erronées, de recruter les gens en faveur de l’organisation terroriste et de planifier des opérations terroristes visant les touristes à Valence et Alicante.

En effet, les autorités espagnoles prennent de temps en temps des mesures de déportation des immigrés vers leur pays d’origine, notamment le Maroc, conformément à un accord signé en 1992 entre les deux pays selon lequel Rabat reçoit les migrants clandestins qui ont traversés par le Maroc.

Au début du mois de décembre, quelque 150 pays ont participé à la conférence des Nations Unies à Marrakech en vue de l’adoption d’un accord mondial visant à mieux gérer les flux migratoires et d’un accord mondial sur les migrations, qui réglementerait le traitement des migrants dans le monde.

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