La coalition arabe : • Les Houthis ont violé à 21 reprises l’Accord de Stockholm • Ils ciblent la « résistance » aux obus de mortier à Hodeïda • L'Association des mères des otages: La milice juge les
Le Centre de
presse de la Résistance nationale au Yémen a déclaré que les milices houthies
avaient ciblé les forces de résistance communes stationnées dans les quartiers
nord-est de Hodeïda. Elles ont utilisé trois obus de mortier qui provenaient du
nord de l’aéroport. Elles les ont attaqués aussi par des mitrailleuses de
calibre 14,5 et 12,7. Elles continuent à creuser des tranchées et à développer
des barricades alors que leurs avions effectuaient des vols de reconnaissance
dans la région d'Al-Jah, confirmant que la milice putschiste est sur le point
de rompre l’Accord de Stockholm.
Un accord de trêve avait été conclu,
mi-décembre, entre le gouvernement yéménite et les rebelles houthistes.
Une source de
la coalition arabe a déclaré à l’AFP que les rebelles avaient violé l’accord à
21 reprises depuis sa signature, affirmant qu’«il y a des indications sur le
terrain qu'ils ont choisi de ne pas en tenir compte».
« Nous
allons continuer à faire preuve de retenue à ce stade, mais les premières
indications ne sont pas rassurantes », a déclaré la source. Elle a averti
que l'accord « échouerait » à cause de ces violations et que la
mission de l'ONU tardait à commencer ses travaux sur le terrain.
« Si les
Nations Unies mettent longtemps à entrer sur le théâtre d’opérations, elles
perdront cette opportunité et l’accord échouera", a-t-elle déclaré, en les
appelant « à poursuivre le dialogue et la pression sur les dirigeants
houthis au cours de cette étape ».
Des milices
houthies ont violé le cessez-le-feu convenu en Suède sous les auspices des
Nations unies, quelques heures après son lancement, alors que les milices
avaient bombardé l’« Hôpital du 22 Mai » et plusieurs usines à l'aide
de mortiers et de roquettes, selon une source de la résistance yéménite.
L'attaque a causé d’énormes dégâts dans diverses parties de l’Hôpital du 22 Mai
et de ses installations et entraîné la destruction totale des usines qui
avaient été ciblées avant le début du cessez-le-feu à Hodeïda.
La même source
a déclaré que les violations confirmaient que les Houthis n'étaient pas
intéressés par le succès de cet accord ni par la continuité des discussions
lors des prochains rounds pour parvenir à une solution politique à la crise.
Ladite source a
souligné que le ciblage des infrastructures humanitaires et économiques montre
clairement que la signature par des milices dudit accord de trêve n’était
qu’une échappatoire à la pression militaire continue exercée par les forces
yéménites et la coalition. Ce qui les a obligées à respecter le cessez-le-feu
afin de réorganiser leurs forces et d’atténuer les effets des pertes.