21 scènes qui montrent la violation par les Houthis de l'accord de Stockholm
Au Yémen, les
milices houthies ont pris pour cible les forces de résistance conjointes
stationnées dans les quartiers nord-est de la ville de Hodeidah à l'aide de
trois obus de mortier et de fusils automatiques de calibre 14,5 et 12,7 ce qui
constitue une violation de l'accord de Stockholm.
Une source de la
coalition arabe a confié à l'Agence France Presse que : « Les
rebelles ont violé l'accord de Stockholm à 21 reprises depuis son entrée en
vigueur lundi soir », affirmant que les indices sur le terrain montrent
qu'ils ont choisi d'ignorer l’accord ».
« Nous
allons continuer à faire preuve de retenue à ce stade, mais les premières
indications ne sont pas rassurantes », a déclaré la source. Il a averti que
l'accord pourrait échouer à cause de ces violations et que la mission de l'ONU
tarde à commencer son travail sur le terrain. « Si les Nations Unies
tardent à arriver sur le théâtre d'opérations, elles perdront cette opportunité
et l'accord échouera », a déclaré en outre la source, appelant l’ONU à
faire pression sur les dirigeants houthis au cours de cette étape.
Les milices
houthies ont violé le cessez-le-feu conclu en Suède sous les auspices des
Nations unies, quelques heures après son entrée en vigueur. Elles ont bombardé
l'hôpital du 22 mai et plusieurs usines à l'aide d’obus de mortiers et de
roquettes, selon une source de la résistance yéménite. L'attaque a causé
d'énormes dégâts dans diverses parties de l'hôpital et a entraîné la
destruction totale des usines avant le début du cessez-le-feu à Hodeidah.
« Ces violations confirment que les Houthis n'étaient pas intéressés
par l’accord de Stockholm et ne souhaitent pas parvenir à une solution politique
de la crise », a affirmé une source sur le terrain.
Et d’ajouter que
les attaques contre les infrastructures humanitaires et économiques montre
clairement que le but des milices houthis en concluant l'accord de Stockholm
était d’alléger les pressions militaires exercées par les forces yéménites et
les forces de la coalition, et de réorganiser leurs rangs.
Bien que l’accord
de Stockholm signé sous les auspices de l’ONU, stipule la libération des
personnes enlevées, l’Association des mères de famille enlevées affirme que les
milices houthies poursuivent leurs violations ce qui place la communauté
internationale face à la réalité des Houthis qui continuent à manœuvrer et à
ignorer les accords conclus.