Mourir de faim… les enfants payent la facture du terrorisme des Houthis au Yémen
Chayma Hefzi
Le peuple
yéménite est la première victime du terrorisme du groupe des Houthis, et avec
la violation par ces derniers de la trêve et leur refus de parvenir à un accord
sur le terrain mettant fin au combat, les civils et en particulier les enfants
restent en danger, et risquent même de mourir de faim.
Notons qu’après
la signature d’un accord de cessez-le-feu à al-Hudayda, lors des pourparlers de
paix de Suède sous l’égide des Nations unies jeudi dernier, des combats ont
éclaté dans la zone du port d’al-Hudayda, passage principal des aides
humanitaires dans le pays, où les Nations unies espèrent que le cessez-le-feu
débutera demain mardi.
Le retour du
calme dans le port d’al-Hudayda est une étape importante pour sauver les
Yéménites de la faim en permettant l’acheminement des aides humanitaires, selon
l’envoyé des Nations unies Martin Griffiths, et donc le retrait des combattants
houthis du port est le premier pas pour résoudre la crise humanitaire au Yémen.
Notons que le
Yémen traverse une crise humanitaire grave, et 250000 personnes sont dans une
situation alimentaire catastrophique, tandis que la détérioration croissante de
la sécurité alimentaire menace près de 20 millions d’individus.
Pour sa part, le
Programme alimentaire mondial affirme que malgré les aides humanitaires, les
combats, la hausse des prix et la détérioration de la situation économique poussent
les gens au bord de la famine.
Le Programme
alimentaire mondial indique aussi que son stock de denrées dans le pays est
suffisant actuellement, mais qu’il aura besoin de 152 millions de dollars par
mois pour faire face à l’augmentation du volume des aides nécessaires l’année
prochaine, ajoutant que tant que durera le terrorisme, le Programme fera face à
des défis pour faire parvenir les aides aux gens les plus nécessiteux.