Pierre Branda: les Gilets jaunes font revenir la France en arrière
Pierre Branda, historien spécialisé en archéologie et sa
relation avec le nationalisme depuis l’époque de Napoléon, a affirmé que la
révolution française de 1789 avait de fait conduit à la démocratie, quant aux
mouvement des Gilets jaunes, il craint l’ouverture sur l’Europe et veut un
repli sur soi et un retour en arrière, à l’époque d’avant la révolution
française. Branda a affirmé dans son intervention au cours du colloque organisé
par le CEMO, dans le cadre d’une table ronde sous le titre « Les
protestations des Gilets jaunes et les révolutions du Printemps arabe »,
que le mouvement des Gilets jaunes voulait nous faire revenir à l’époque du
franc français, à la fermeture des frontières avec l’Europe et à l’arrêt de la
coopération avec tout ce qui est étranger, bien que la pauvreté en France ait
diminué durant les dernières années, selon le rapport de l’organisation de
coopération et de développement. Et d’ajouter que les Gilets jaunes ne
présentent pas de solution et ne sont pas en eux-mêmes une solution, et que
nous savons à quoi mènent ces protestations, ajoutant que les revendications et
les questions politiques ne sont pas coordonnées à l’intérieur du mouvement.
Cette intervention a eu lieu dans le cadre du
colloque organisé par le Centre des Etudes du Moyen à Paris (CEMO)
sous le titre : « Les gilets jaunes et les révoltes du printemps
arabe, les convergences et les divergences, les tenants et les
aboutissants », avec la participation de l'ancien
ministre français de la Coopération
Jacques Goudfran, une panoplie d’experts prend part au colloque du CEMO comme
le professeur Roland Lombardi de l'Institut de recherches et d'études sur le
monde arabe et musulman, Pierre Branda, historien spécialiste en
archéologie, Christian Gambuti, écrivain et journaliste spécialiste des
mouvements politiques en Afrique, et Joachim Vilocas, chercheur spécialiste des
mouvements islamistes.