Abdelrahim Ali: l’Egypte a fait face à un danger sur lequel il n’était pas possible de se taire, et a payé pour cela un prix élevé

Abdelrahim Ali, directeur général du Centre d’Etudes du
Moyen-Orient à Paris et président d’al-Bawwaba, a affirmé que l’organisation
terroriste Daech contrôlait des zones dans la ville irakienne de Mossoul et
terrorisait le monde.
Il s’est demandé ce qui se passerait si ces organisations
terroristes étaient capables de dominer des pays comme la Syrie, la Jordanie ou
l’Irak, et il a affirmé que leur combat avec le monde aboutirait soit à leur
victoire soit à la survie des sociétés arabes.
Il a affirmé dans son intervention au cours du colloque
organisé par le CEMO, dans le cadre d’une table ronde sous le titre « Les
protestations des Gilets jaunes et les révolutions du Printemps arabe »,
que ce qui s’était passé en Egypte était une tentative de sauver le monde d’une
véritable destruction, parce que l’Egypte a fait face à un danger sur lequel il
n’était pas possible de se taire, même si pour cela nous devons payer un prix
élevé, et cela pour protéger le monde.
Cette intervention a eu lieu dans le cadre du colloque organisé par le Centre des Etudes du Moyen à Paris (CEMO) sous le
titre : « Les gilets jaunes et les révoltes du printemps arabe, les
convergences et les divergences, les tenants et les aboutissants », avec
la participation de Monsieur Jacques Goudfran, ancien ministre français de la Coopération
internationale, le professeur Roland Lombardi, de l’Institut de recherches et
d’études sur le monde arabo-islamique, Pierre Branda, historien spécialisé en
archéologie, Christian Gambuti, écrivain et journaliste spécialiste des mouvements
politiques en Afrique, et Joachim Vilocas, chercheur et spécialiste des
mouvements islamistes. Le colloque a été modéré par le directeur exécutif du Centre Ahmed Youssef.