Abdelrahim Ali : Il est impossible de laisser les Gilets jaunes gouverner pour ces raisons...
Abdelrahim Ali, directeur du Centre d’Etudes du Moyen-Orient à Paris, a affirmé que les Frères musulmans représentaient une force avec une base sociale dans la société depuis de longues années, et que la lutte avait donc lieu depuis 2011 entre deux forces ayant une base solide dans la société : les Frères avec leurs racines solides provenant de leur capacité à s’adresser aux gens religieux, et l’armée égyptienne et sa popularité au sein de la famille égyptienne.
Ali a affirmé dans son intervention dans le cadre du colloque « Les Gilets jaunes et les révoltes du Printemps arabe… les convergences et les divergences, les tenants et les aboutissants », organisé par le Centre d’Etudes du Moyen-Orient à Paris, que depuis 2011, la lutte continue entre les deux parties, et qu’il avait écrit dans un article que la victoire était proche et que l’avenir allait prouver l’impossibilité de laisser cette faction gouverner, étant donné qu’elle n’a pas de sens patriotique ni de base politique claire nous permettant de la choisir ou de la laisser dominer le monde, et donc l’Egypte a protégé le monde.
Cette intervention a eu lieu dans le cadre du colloque organisé par le Centre des Etudes du Moyen à Paris (CEMO) sous le titre : « Les gilets jaunes et les révoltes du printemps arabe, les convergences et les divergences, les tenants et les aboutissants », avec la participation de Monsieur Jacques Godfrain, ex-ministre français de la Coopération internationale, le professeur Roland Lombardi, de l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabo-islamique, Pierre Branda, historien spécialisé en archéologie, Christian Gampouté, écrivain et expert des mouvements politiques en Afrique, et Joachim Veliocas, chercheur et islamologue. Le colloque a été modéré par le directeur exécutif du Centre Ahmed Youssef.