La milice Houthie a recruté 2 400 enfants dans le conflit yéménite

Al-Ghad News a diffusé un reportage révélant le recrutement de milices houthies de plus de 2 400 enfants pendant la guerre au Yémen.

Selon ledit reportage, les enfants ont été recrutés pour planter des mines, communiquer et combattre en première ligne avec les milices, soulignant que l’enrôlement de ces enfants est un objectif facile et peu coûteux pour les Houthis.

L’UNICEF a confirmé que plus de 850 enfants avaient été recrutés en un an et que la proportion d’enfants soldats représentait un tiers des combattants houthis.

Il est à noter que 70 % des soldats houthis sont des enfants, et que plus de 2000 cas de recrutement ont été identifiés parmi les enfants au Yémen.

424 enfants ont été tués et 61 blessés cloués par des handicaps définitifs lors des combats au Yémen.

51 cas d’utilisation des écoles à des raisons militaires ont été enregistrés, selon l’ONU.

Une étude d’un centre des droits de l’homme sur les victimes des exactions des milices houthies au  Yémen a indiqué que les milices armées ont tué 10000 personnes et en ont blessé 30000 autres depuis le coup d’Etat houthi de 2014. L’étude publiée par le Centre de Recherches et d’échanges de connaissances, sous le titre « Derrière les murs de la guerre », a identifié les violations par les milices houthies des droits de l’homme au Yémen avec les souffrances qui en ont résulté, incluant des données documentées provenant de rapports d’organisations internationales spécialisées dans le suivi des violations des droits de l’homme, et comprenant des récits documentés sur les violations des milices.

L’étude indique que les violations des Houthis au Yémen ont eu pour conséquence – selon l’Unesco – la mort de 1546 personnes dont 478 femmes et de 1022 enfants, outre 2450 blessés et mutilés. Elle explique que l’Observatoire Euro-Méditerranéen des droits de l’homme a recensé les enlèvements et détentions arbitraires dont le nombre a atteint en une seule année 7049, tandis que les cas de disparitions forcées ont été évalués à 1910.

Selon l’étude, l’Organisation arabe des droits de l’homme basée en Grande-Bretagne a expliqué que la torture dans les prisons des milices au Yémen avait touché en 2017 5000 personnes, dont 100 sont mortes des suites de ces tortures, tandis qu’Amnesty International a affirmé dans un rapport que 2403 familles et plus de 17428 individus avaient été exilés en une demi-année.