L'Alliance arabe a écrasé la milice houthie au Yémen
L'Arabie Saoudite et les
Emirats Arabes Unis ont contrecarré le plan iranien pour diviser le pays et
pour piller ses richesses
Le peuple respire le
goût de la liberté après des années de persécution
La nouvelle victoire de
l'armée yéménite soutenue par la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite
est une défaite écrasante de l'Iran et de son projet, à l’entrée en vigueur
mardi de la trêve du Yémen, sous la surveillance d'observateurs.
Les milices
pro-iraniennes Houthi commencent à se retirer de la ville et du port de
Hodeidah utilisés par les milices armées dans l’approvisionnement qui leur
proviennent de l’Iran et pour transférer des armes et des experts iraniens au
Yémen, marquant ainsi le début de la fin du projet iranien.
Le politologue yéménite
Hisham al-Walidi déclare: La coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite et
les Émirats arabes unis s’oppose au projet iranien au Yémen, qui vise à diviser
et à contrôler le pays afin de servir ses idéologies et son agenda colonial.
Al-Walidi a dans une déclaration
faite lundi à Al-Bawaba News que la coalition arabe s'opposait à la terreur des
milices houthistes qu'elle pratique contre le peuple yéménite et a mis fin aux
crimes qu’elles ont commis après le coup d'Etat d'Ansar Allah contre le
président légitime Abed Rabbo Mansour Hadi en 2014, faisant des milliers de
morts et de blessés.
L’analyste politique a
souligné que l’Iran avait un plan pour détruire et contrôler la région arabe
pour non seulement piller ses richesses, mais aussi contrôler le Yémen. Et d’indiquer
que tous les pays de la région devaient s’opposer à sa politique coloniale, à
l’instar de ce qu’ont fait l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis.
Selon l'écrivain
yéménite Mohammed Sweilem, les combats de Hodeida et les défaites des Houthis
les ont incités à se plier aux exigences de la délégation du gouvernement
légitime, présidée par le ministre yéménite des Affaires étrangères Mohammed
al-Yamani, lors des pourparlers sur le Yémen en Suède.
Dans
ce contexte, Natan Silas, coordinateur américain de lutte contre le terrorisme,
a déclaré que l'Iran est « l'un des principaux financiers du terrorisme
». Téhéran dépense en effet environ un milliard de dollars par an pour soutenir
des groupes terroristes au Moyen-Orient. L’Iran a envoyé au Yémen des milices
du Hezbollah libanais, les milices Asaeb Al-Haq et les brigades de l’Imam Ali,
ainsi que d’autres formations militaires pour aider les Houthis.
Des affrontements ont fait des morts et des
blessés parmi les milices houthies, en plus de la destruction d'un certain
nombre d’équipements leur appartenant. Les forces gouvernementales ont
découvert un dépôt d'armes appartenant aux milices Houthies soutenues dans l’un
des puits de la région.
L’année
2018 est l’année de la fin du projet iranien au Yémen, constatent les
observateurs, grâce aux succès décisifs contre les milices houthies, et Turki
al-Maliki, porte-parole de la coalition arabe, a affirmé lors d’une conférence
de presse en juin dernier que la prise de contrôle de Hodeida mettrait fin
aux ambitions iraniennes au Yémen, ajoutant : « Ce sera soit un Yémen
arabe et islamique, soit un Yémen déchiré par l’Iran ».
La ville de Hays au sud de Hodeida a été
libérée suite à une grande opération militaire, puis les villes d’al-Jarahi et
Tahita au sud d’al-Hodeida, pour en arriver à la ville d’al-Hudayda, grâce à
des succès qui ont permis à la résistance yéménite soutenue par la coalition de
parvenir à 3 km du port de Hodeida, peu avant l’annonce de la trêve et de début
des pourparlers de Suède.