Publié par CEMO Centre - Paris
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L'Alliance arabe a écrasé la milice houthie au Yémen

mardi 18/décembre/2018 - 09:18
La Reference
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L'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis ont contrecarré le plan iranien pour diviser le pays et pour piller ses richesses

Le peuple respire le goût de la liberté après des années de persécution

 

La nouvelle victoire de l'armée yéménite soutenue par la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite est une défaite écrasante de l'Iran et de son projet, à l’entrée en vigueur mardi de la trêve du Yémen, sous la surveillance d'observateurs.

Les milices pro-iraniennes Houthi commencent à se retirer de la ville et du port de Hodeidah utilisés par les milices armées dans l’approvisionnement qui leur proviennent de l’Iran et pour transférer des armes et des experts iraniens au Yémen, marquant ainsi le début de la fin du projet iranien.

Le politologue yéménite Hisham al-Walidi déclare: La coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis s’oppose au projet iranien au Yémen, qui vise à diviser et à contrôler le pays afin de servir ses idéologies et son agenda colonial.

Al-Walidi a dans une déclaration faite lundi à Al-Bawaba News que la coalition arabe s'opposait à la terreur des milices houthistes qu'elle pratique contre le peuple yéménite et a mis fin aux crimes qu’elles ont commis après le coup d'Etat d'Ansar Allah contre le président légitime Abed Rabbo Mansour Hadi en 2014, faisant des milliers de morts et de blessés.

L’analyste politique a souligné que l’Iran avait un plan pour détruire et contrôler la région arabe pour non seulement piller ses richesses, mais aussi contrôler le Yémen. Et d’indiquer que tous les pays de la région devaient s’opposer à sa politique coloniale, à l’instar de ce qu’ont fait l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis.

Selon l'écrivain yéménite Mohammed Sweilem, les combats de Hodeida et les défaites des Houthis les ont incités à se plier aux exigences de la délégation du gouvernement légitime, présidée par le ministre yéménite des Affaires étrangères Mohammed al-Yamani, lors des pourparlers sur le Yémen en Suède.

Dans ce contexte, Natan Silas, coordinateur américain de lutte contre le terrorisme, a déclaré que l'Iran est « l'un des principaux financiers du terrorisme ». Téhéran dépense en effet environ un milliard de dollars par an pour soutenir des groupes terroristes au Moyen-Orient. L’Iran a envoyé au Yémen des milices du Hezbollah libanais, les milices Asaeb Al-Haq et les brigades de l’Imam Ali, ainsi que d’autres formations militaires pour aider les Houthis.

Des affrontements ont fait des morts et des blessés parmi les milices houthies, en plus de la destruction d'un certain nombre d’équipements leur appartenant. Les forces gouvernementales ont découvert un dépôt d'armes appartenant aux milices Houthies soutenues dans l’un des puits de la région.

L’année 2018 est l’année de la fin du projet iranien au Yémen, constatent les observateurs, grâce aux succès décisifs contre les milices houthies, et Turki al-Maliki, porte-parole de la coalition arabe, a affirmé lors d’une conférence de presse en juin dernier que la prise de contrôle de Hodeida mettrait fin aux ambitions iraniennes au Yémen, ajoutant : « Ce sera soit un Yémen arabe et islamique, soit un Yémen déchiré par l’Iran ».

La ville de Hays au sud de Hodeida a été libérée suite à une grande opération militaire, puis les villes d’al-Jarahi et Tahita au sud d’al-Hodeida, pour en arriver à la ville d’al-Hudayda, grâce à des succès qui ont permis à la résistance yéménite soutenue par la coalition de parvenir à 3 km du port de Hodeida, peu avant l’annonce de la trêve et de début des pourparlers de Suède.

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