Publié par CEMO Centre - Paris
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Les mollahs brûlés par le feu de leur soutien au terrorisme et de leur persécution contre le peuple iranien

mardi 18/décembre/2018 - 11:33
La Reference
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Le régime iranien des mollahs a cru longtemps pouvoir jouer avec le feu des groupes armés et des groupes sécessionnistes sans pour autant se faire brûler. Ce régime ne cherchait qu'à semer la destruction dans les pays arabes et à y susciter des conflits confessionnels dans le cadre de son projet d'expansion perse dont l'objectif est de déstabiliser et détruire la région pour établir son empire sur ses décombres. 

  Mais voilà que les derniers événements apportent des surprises très désagréables pour le régime iranien, parce que ces événements menacent l'existense même et la continuité du régime.

  Depuis l'attaque ciblant des éléments des Gardiens de la révolution à Ahvaz, ayant fait des dizaines de morts et de blessés, et dont les images étaient diffusées en direct par la télévision iranienne, deux grands événements ont eu lieu durant une période relativement courte. Juste quelques semaines après l'attaque, survint l'enlèvement d'éléments des Gardiens de la révolution et des services de renseignement à Balouchistan à l'est du pays, perpétré par l'Armée baloutche de la justice, qui réclame le départ de l'occupation iranienne. Après l'enlèvement survint une forte explosion au siège des forces de sécurité d'un port situé dans la même région faisant des morts et des blessés mais dont les identités n'ont pas été divulguées par les autorités.

 Les observateurs trouvent que cette recrudescence ces derniers temps des activités des mouvements de résistance des minorités ethniques non-persanes telles que les Arabes, les Baloutches, les Turcophones, les Azéris etc, porte un coup dur à la sécurité iranienne, et affecte la position du régime, surtout qu'elle intervient en pleines douloureuses sanctions américaines et en pleines  manifestations dans toutes les villes même celles dont les populations sont majoritairement persanes comme Qom et Chiraz et qui sont connues pour être des bastions traditionnels des partisans du régime des mollahs.

  Le chercheur spécialiste de l'Iran Mohamed Abbadi, analyse que les explosions s'inscrivent dans un contexte de refus populaire de l'occupation et la persécution iraniennes contre les populations non-persanes. Tout comme ces populations refusent l'exploitation et le pillage de leurs richesses et ressources, pour renforcer le système des Gardiens de la révolution, et ce au détriment des peuples domptés dans les différentes zones du pays.

M. Abbadi ajoute en soulignant que les opérations militaires contre les forces de sécurité iraniennes, exécutées par les groupes et organisations baloutches et arabes, prouvent à suffisance que le système sécuritaire à Téhéran souffre de grandes infiltrations, que ce soit au niveau des Gardiens de la révolution ou des services de renseignement.

Les historiens soulignent qu'après la révolution islamique, des centaines de bahaïs ont été emprisonnées et les milliers de bahaï encore en Iran doivent faire face à une discrimination terrible qui leur interdit accès aux universités, à l’armée, aux postes de fonctionnaires et ne peuvent avoir de passeport. Les Iraniens ne se souviennent d’aucune lettre ouverte signée par des dissidents du régime des mollahs, par des réformateurs ou encore par Shirin Ebadi pour condamner ces pratiques barbares ou pour demander l’ouverture d’une enquête sur les morts suspectes. Shirin Ebadi préfère aujourd’hui défendre les Talibans emprisonnés à Guantanamo, elle qui n’avait pas réagi aux lapidations des « musulmanes » afghanes par ces mêmes Talibans.

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