Les mollahs brûlés par le feu de leur soutien au terrorisme et de leur persécution contre le peuple iranien
Le régime iranien des mollahs a cru longtemps
pouvoir jouer avec le feu des groupes armés et des groupes sécessionnistes sans
pour autant se faire brûler. Ce régime ne cherchait qu'à semer la destruction
dans les pays arabes et à y susciter des conflits confessionnels dans le cadre
de son projet d'expansion perse dont l'objectif est de déstabiliser et détruire
la région pour établir son empire sur ses décombres.
Mais voilà que les derniers événements
apportent des surprises très désagréables pour le régime iranien, parce que ces
événements menacent l'existense même et la continuité du régime.
Depuis l'attaque ciblant des éléments
des Gardiens de la révolution à Ahvaz, ayant fait des dizaines de morts et de
blessés, et dont les images étaient diffusées en direct par la télévision
iranienne, deux grands événements ont eu lieu durant une période relativement courte.
Juste quelques semaines après l'attaque, survint l'enlèvement d'éléments des
Gardiens de la révolution et des services de renseignement à Balouchistan à
l'est du pays, perpétré par l'Armée baloutche de la justice, qui réclame le
départ de l'occupation iranienne. Après l'enlèvement survint une forte
explosion au siège des forces de sécurité d'un port situé dans la même région
faisant des morts et des blessés mais dont les identités n'ont pas été
divulguées par les autorités.
Les observateurs trouvent que cette
recrudescence ces derniers temps des activités des mouvements de résistance des
minorités ethniques non-persanes telles que les Arabes, les Baloutches, les
Turcophones, les Azéris etc, porte un coup dur à la sécurité iranienne, et
affecte la position du régime, surtout qu'elle intervient en pleines
douloureuses sanctions américaines et en pleines manifestations dans
toutes les villes même celles dont les populations sont majoritairement
persanes comme Qom et Chiraz et qui sont connues pour être des bastions
traditionnels des partisans du régime des mollahs.
Le chercheur spécialiste de l'Iran
Mohamed Abbadi, analyse que les explosions s'inscrivent dans un contexte de
refus populaire de l'occupation et la persécution iraniennes contre les populations
non-persanes. Tout comme ces populations refusent l'exploitation et le pillage
de leurs richesses et ressources, pour renforcer le système des Gardiens de la
révolution, et ce au détriment des peuples domptés dans les différentes zones
du pays.
M. Abbadi ajoute en soulignant que les
opérations militaires contre les forces de sécurité iraniennes, exécutées par
les groupes et organisations baloutches et arabes, prouvent à suffisance que le
système sécuritaire à Téhéran souffre de grandes infiltrations, que ce soit au
niveau des Gardiens de la révolution ou des services de renseignement.
Les historiens soulignent qu'après la révolution islamique, des centaines de bahaïs ont été emprisonnées et les milliers de bahaï encore en Iran doivent faire face à une discrimination terrible qui leur interdit accès aux universités, à l’armée, aux postes de fonctionnaires et ne peuvent avoir de passeport. Les Iraniens ne se souviennent d’aucune lettre ouverte signée par des dissidents du régime des mollahs, par des réformateurs ou encore par Shirin Ebadi pour condamner ces pratiques barbares ou pour demander l’ouverture d’une enquête sur les morts suspectes. Shirin Ebadi préfère aujourd’hui défendre les Talibans emprisonnés à Guantanamo, elle qui n’avait pas réagi aux lapidations des « musulmanes » afghanes par ces mêmes Talibans.