Il ne s’agit pas seulement d’écraser les Houthis: la coalition arabe combat le terrorisme au Yémen
La coalition
arabe sous la direction de l’Arabie saoudite cherche à restaurer la stabilité
au Yémen non pas seulement en combattant les Houthis mais en faisant face aux
autres éléments terroristes parmi les combattants des organisations Daech et
al-Qaïda, au nord du pays.
En effet, depuis
le début de la guerre contre le terrorisme au Yémen menée par la coalition
arabe, ses forces ainsi que celles du gouvernement légitime oeuvrent à vaincre
al-Qaïda et les groupes extrémistes, parallèlement à ses opérations contre les
milices houthies.
En effet, outre
le fait d’avoir repris nombre de zones yéménites aux Houthis, les forces de la
coalition ont également réussi à libérer la plupart des fiefs terroristes
d’al-Qaïda et Daech.
C’est ainsi que
la coalition, grâce à l’opération Tempête décisive lancée en 2015, a pu récupérer
plus de 85% de la superficie du Yémen dont la capitale du Hadramaout qui était
contrôlée par al-Qaïda.
Pour sa part, le
colonel Turki al-Maliki, porte-parole des forces de la coalition, a déclaré que
ces dernières menaient une guerre contre le terrorisme au Yémen, comme celui
d’al-Qaïda dans la péninsule arabe ou de Daech.
Il a ajouté que
la coalition continuait à mener des opérations conjointes pour démanteler les
capacités de ces organisations par le biais d’opérations aériennes et navales,
et des opérations des forces spéciales conjointes.
Notons que les
activités d’al-Qaïda et de Daech ont augmenté au Yémen il y a deux ans, comme
conséquence de l’intensification de la violence exercée par les Houthis, et de
l’instabilité qui s’en est suivie dans le pays, ce qui a poussé la coalition à
intervenir.
C’est ainsi que
la coalition arabe mène nombre de frappes contre les deux organisations, qui
ont conduit à arrêter des chefs d’al-Qaïda au Yémen après une opération
conjointe avec l’armée yéménite à al-Mukalla l’année dernière, ainsi que des
cadres de l’organisation de diverses nationalités, en particulier Ahmad Saïd
Awad Barahma, surnommé « az-Zarqawi » dans la zone d’at-Tawila de la
ville d’al-Mukalla, selon ce qu’a rapporté l’Agence de presse saoudienne officielle.