L'assassinat de l'ancien président yéménite Saleh devant la CPI... Il est temps que le Qatar et l'Iran paient leurs crimes au Yémen
Dans
une toute nouvelle évolution destinée à faire en sorte que l'Iran et le Qatar
paient le prix du sang que les milices houthies et les groupes qui leur sont
affiliés au Yémen se sont si cruellement permis de verser, et en tête
l'assassinat de l'ex-président yéménite Ali Abdallah Saleh, des organisations
des droits de l'Homme ont déposé une plainte à la Cour pénale internationale
(CPI) à La Haye aux Pays-Bas afin d'enquêter sur le crime d'assassinat de Saleh,
accusant l'Iran, le Qatar et les Houthis d'être derrière la liquidation de
l'ancien président du Yémen.
L'ancien
avocat du président Saleh, Mohamed Alawa, a confirmé que le procureur général
de la CPI a accepté la plainte et qualifié l'assassinat de crime terroriste
international.
L'alliance
yéménite des organisations de la société civile composée de 33 ONG et syndicats
et la Ligue d'aide aux droits de l'Homme à New York présidée par Mohamed Ali
Alawa, ont déclaré dans un communiqué avoir reçu une lettre officielle du
bureau du procureur général de la CPI dans laquelle il affirme avoir
accepté la demande d'ouvrir une enquête totale concernant le crime d'assassinat
de l'ancien président yéménite par les milices houthies en collaboration avec les
gouvernements iranien et qatari, le 4 décembre 2017.
La
lettre du procureur général de la CPI et dont le Marja (La Référence) a reçu
une copie, indique que le bureau du procureur général a effectivement commencé
à étudier la plainte, ce qui veut donc dire qu'il accepte de vérifier et de
rassembler les preuves et les éléments relatifs à la plainte que lui a soumise
le Yémen le 1er décembre 2018.
Les
plaignants dans leur requête disent que le Qatar, l'Iran et les milices
houthies ont tous participé à la liquidation de l'ex-président du Yémen Ali
Abdallah Saleh et ses compagnons, et ce en dehors du droit.