Publié par CEMO Centre - Paris
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Des rapports internationaux révèlent les massacres de masse en Iran

vendredi 07/décembre/2018 - 11:47
La Reference
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Mohamed Shaat

Le sort de milliers d'opposants politiques disparus dans les prisons iraniennes il y a 30 ans est toujours inconnu. C’est ce qu’affirme un rapport d’Amnesty international, accusant les autorités iraniennes de continuer à commettre des crimes contre l'humanité. Le rapport exige une enquête indépendante sur les disparitions massives et les exécutions extrajudiciaires qui sont restées impunies pendant trois décennies en Iran. « Depuis 30 ans, les familles des victimes se voient refuser le droit d'enterrer leurs proches », indique le rapport intitulé « Secrets ensanglantés, pourquoi les massacres des prisons iraniennes de 1988 continuent à être un crime contre l'humanité ». Ceux qui osent chercher la vérité et la justice sont sujets au harcèlement, à l’intimidation et aux arrestations arbitraires.

Le rapport explique comment les autorités ont fermé toutes les prisons à la fin du mois de juillet 1988, et interdit les visites sans donner de raisons. Au cours des semaines qui ont suivi, au moins 5 000 opposants politiques ont été exécutés de manière extrajudiciaire sur la base d'une fatwa secrète prononcée par le guide suprême. Celle-ci est intervenue après une incursion armée de l'Organisation populaire des Moudjahiddines, un groupe d'opposition interdit basé en Irak.

Le rapport souligne l'incapacité de l'ONU et de la communauté internationale à rétablir la vérité et la justice ce qui a eu de graves conséquences.

Hisham Al-Baqli, chercheur spécialiste des affaires iraniennes, affirme dans des déclarations à Al-Marje’ que l'Iran ne respecte pas les lois internationales et les droits de l'homme, viole toutes les conventions internationales et pratique la répression, la violence et les abus contre les opposants au régime en place.

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