Publié par CEMO Centre - Paris
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Les mauvais traitements infligés aux porteurs d’une double nationalité… un commerce iranien pour collecter des fonds

samedi 01/décembre/2018 - 10:05
La Reference
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La visite du ministre britannique des Affaires étrangères Jeremy Hunt en Iran le 19 novembre dernier a attiré à nouveau l’attention sur la question des porteurs d’une double nationalité après son appel adressé aux autorités de Téhéran de libérer les citoyens porteurs de la double nationalité britannique et iranienne.

En effet, certains rapports internationaux affirment la multiplication par trois du nombre de détenus titulaires de la double nationalité en Iran, depuis la sortie des Américains du Plan d’action global commun avec l’Iran et le groupe 4 + 1. C’est ainsi que Téhéran tente d’utiliser ces détenus pour récupérer ses fonds gelés, comme cela était arrivé en 2016 avec le journaliste américain Jason Rezaian, libéré par Téhéran contre le versement par Washington de 400 millions de dollars.

Or, Téhéran a intensifié sa campagne d’arrestations de ces porteurs de double nationalité et en particulier les titulaires de la nationalité britannique, après le retour des sanctions américaines.

On peut citer à cet égard le cas de Nazanin Zaghari Ratcliff, employée dans l’association caritative Thomson Reuters, qui a été arrêtée par les autorités iraniennes en avril 2016, et accusée de complot pour renverser le régime.

Cette question des porteurs de la double nationalité fait partie des questions épineuses qui peuvent avoir un impact sur l’avenir de l’Iran, surtout étant donné les difficultés économiques que connaît le pays suite à la sortie des Américains de l’accord nucléaire et la réimposition des sanctions. Cependant, les pays européens peuvent faire pression sur le régime des mollahs pour protéger leurs citoyens contre de tels préjudices de la part des autorités iraniennes, qui ne reconnaissent pas la double nationalité.

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