Le président Abdel Fattah Al-Sissi a jugé nécessaire l’existence d’une volonté politique pour prendre les mesures nécessaires afin d’assurer un avenir meilleur pour l’humanité.
J’ai suivi avec intérêt les allocutions de valeur sur la manière de faire face aux crises internationales. Parler de l’avenir me pousse à souligner les grands espoirs fondés sur la transformation technologique pour accroître la productivité et offrir de nouvelles opportunités de croissance et d’investissement, a dit M. Al-Sissi qui s’exprimait, dimanche, lors de la séance de clôture du sommet du G20 tenu dans la capitale indienne New Delhi.
Pour assurer un avenir meilleur pour l’ensemble de l’humanité, il faut travailler à combler le fossé technologique important entre les pays afin que le progrès technologique ne soit pas un facteur supplémentaire d’inégalité, a-t-il signalé.
Personne n’ignore que les craintes se sont accrues depuis des années quant à l’impact de l’automatisation et de l’intelligence artificielle sur l’avenir de l’emploi, dont les effets sociaux et économiques négatifs pourraient se multiplier dans les pays en développement, qui comptent sur des industries à forte main-d’œuvre, ce qui menace de gaspiller une grande partie des efforts de développement, a-t-il expliqué.
Avancer vers l’avenir et trouver des solutions fondées sur la coopération multilatérale exigent de surmonter vite les défis existants avant qu’ils ne s’intensifient et ne provoquent des crises difficiles à résoudre, selon le président Al-Sissi.
Le président Al-Sissi a également souligné la nécessité urgente de s’attaquer au problème de la dette des pays en développement, qui prend désormais des dimensions dangereuses en raison du lourd fardeau que représente le service de la dette, non seulement pour les pays à faible revenu, mais aussi pour les pays à revenu intermédiaire, ce qui nécessite de prendre vite des décisions décisives pour éviter une crise mondiale des dettes.
Notre engagement en faveur de l’agenda de développement durable et des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat exige de garantir la disponibilité du financement nécessaire et de développer le système de financement international et les pratiques des banques multilatérales de développement en maximisant leur capacité de prêt, en particulier en fournissant des financements concessionnels, tout en garantissant que le financement climatique ne se fasse pas au détriment du financement du développement, a-t-il poursuivi.
A l’occasion de la présidence égyptienne de la COP27, le président Al-Sissi a souligné l’importance d’assurer des moyens de mise en œuvre en matière de financement avec le respect par les pays développés de leurs engagements et le transfert des technologies, se disant confiant dans la capacité du groupe à prendre les mesures nécessaires en vue d’atteindre les objectifs communs.