Séisme au Maroc : un deuil national de trois jours décrété
Le Maroc a décrété ce samedi un deuil national de trois jours à la suite du violent séisme qui a fait plus de 1000 morts dans le pays dans la nuit de vendredi à samedi, a annoncé le cabinet royal.
"Il a été décidé un deuil national de trois jours, avec mise en berne des drapeaux sur tous les bâtiments publics", a indiqué un communiqué du palais royal publié par l'agence officielle MAP, à l'issue d'une réunion présidée par le roi Mohammed VI, consacrée à l'examen de la situation après le séisme.
La puissante secousse tellurique, dont l'épicentre se situait dans la province d'Al-Haouz, au sud-ouest de la cité touristique de Marrakech, a fait 1.037 morts et 1.204 blessés "dont 721 sont dans un état critique", selon le dernier bilan provisoire du ministère de l'Intérieur, selon BFMTV.
Lors de la réunion présidée par le roi, les responsables présents lui ont exposé "les derniers développements que connaissent les préfectures et provinces touchées, notamment au niveau de certaines localités qui étaient inaccessibles au cours de la nuit et dans lesquelles le point de situation et l'intervention des secours n'ont pu être opérés qu'à la levée du jour".
Mohammed VI a donné des instructions "en vue de poursuivre avec célérité les actions de secours menées sur le terrain", la mise en place immédiate d'une "commission interministérielle chargée du déploiement d'un programme d"urgence de réhabilitation et d"aide à la reconstruction des logements détruits au niveau des zones sinistrées", ainsi que "la prise en charge de personnes en détresse, particulièrement les orphelins et les personnes vulnérables".
Il a aussi ordonné "la prise en charge immédiate de l'ensemble des personnes qui se retrouvent sans abri du fait du séisme, notamment en termes d'hébergement, d'alimentation et tous autres besoins de base", et l'ouverture d'un compte spécial auprès du Trésor et de Bank Al Maghrib (la Banque centrale) en vue de recevoir les contributions volontaires de solidarité des citoyens et des organismes privés et publics".