Tête-à-tête Al-Sissi-Macron à l'Elysée
Le président Abdel Fattah Al-Sissi a pris
part à une table ronde sous le thème "une nouvelle méthode, partenariats
de la croissance verte" dans le cadre des activités du sommet pour
"Un nouveau pacte financier mondial "tenu dans la capitale française
Paris.
Le Sommet cherche à
renforcer la coopération internationale afin de formuler des mécanismes
appropriés pour fournir le financement nécessaire et atteindre le développement
durable souhaité dans ces pays.
Le président a mis l'accent
sur diverses questions qui préoccupent les pays en développement, en ce qui
concerne l'importance de renforcer les efforts internationaux pour faciliter
leur accès aux flux financiers requis, à la lumière des défis auxquels ces pays
sont confrontés et souligner la nécessité de leur apporter un soutien efficace
pour atteindre les objectifs de développement durable 2030, y compris le
respect par les pays développés de leurs engagements dans le cadre de l'accord
de Paris sur le changement climatique.
Al-Sissi a souligné
l'importance de la réponse de la communauté internationale pour faire face aux
défis provoqués par les crises internationales et le changement climatique.
L'Égypte a
accueilli le sommet des États parties à convention des Nations unies sur les
changements climatiques (COP27), à Charm el-Cheikh, qui visait à expliquer
l'ampleur du problème et a souligné la nécessité d'assurer le financement
nécessaire pour y faire face afin que nous puissions agir aux niveaux national
et international pour atteindre les objectifs de développement durable, a-t-il
rappelé.
Le chef de l'Etat a
abordé l'organisation par la France du sommet pour un nouveau pacte financier
mondial, à Paris, qui se tient à la lumière des crises successives dans le
monde au cours des 3 dernières années, qui ont causé des fardeaux plus lourds
sur les pays en développement, menaçant les acquis qui ont été réalisés par ces
pays au cours de la dernière période.
La réalité que nous
vivons exige des efforts concertés de tous pour renforcer le système
multilatéral afin qu'il réponde davantage aux besoins des pays en développement
et devienne plus résilient face aux crises pour qu'on puisse relever les défis
liés au changement climatique, dont nous sommes les plus touchés par les effets
sans en être la principale raison, a-t-il indiqué.
L'Égypte a
accueilli le sommet sur le changement climatique à Charm el-Cheikh en novembre
dernier, qui visait à traduire en acte les engagements d'une manière qui
soutient la transition juste vers la croissance verte et permet d'atteindre les
objectifs de développement durable conformément aux priorités nationales de
chaque pays, selon le président Al-Sissi.
La vision de
l'Égypte pour réaliser "la croissance verte" repose sur le fait de
créer des emplois, d'assurer des moyens de vie décente et de renforcer les
acquis des pays grâce à une transition juste vers des modes de production et de
consommation durables fondés sur des bases scientifiques, une utilisation
optimale des ressources naturelles et le respect des considérations concernant
l'efficacité énergétique, a-t-il poursuivi.
Nous estimons donc
que la croissance verte n'est pas une alternative au développement durable,
mais elle le stimule, a noté M. Al-Sissi qui a abordé un groupe de projets qui
ont été mis en œuvre dans un cadre qui sert la croissance verte et réalise en
même temps le développement durable.
Le président
Al-Sissi a évoqué le programme NWFE qui a été lancé par l'Egypte et qui vise à
renforcer les entreprises et à assurer le financement équitable et durable pour
faire progresser l'action climatique en se concentrant sur les secteurs de
l'eau, de l'alimentation et de l'énergie.
Le financement est
un facteur axial pour réaliser le développement durable, lutter contre le
changement climatique, réaliser les objectifs de l'Accord de Paris et remédier
aux déséquilibres structurels du système financier mondial, selon le président
Al-Sissi qui a souligné la nécessité d'adopter une approche globale qui place
le financement du développement au cœur de l'agenda d'action multilatérale.