Hamdouk : il faut donner une chance à la solution pacifique
L’ex premier ministre soudanais Abdallah Hamdouk a appelé à un dialogue conduisant à un accord réglant la crise dans le pays, et a refusé toute ingérence étrangère dans les affaires du pays, expliquant que l’arrêt de la guerre était lié à ce qui arrive sur le terrain, et qu’il fallait donner une chance à la solution pacifique.
Selon la chaîne d’informations Le Caire, Hamdouk a affirmé aujourd’hui qu’il fallait donner une chance à la solution pacifique, espérant écouter les initiatives régionales pour résoudre la crise.
Il a dit que le gagnant de la guerre serait perdant et que la paix était la seule solution.
Il a demandé un cessez-le-feu immédiat car la situation humanitaire est très difficile, et qu’il faut parvenir à un accord permettant de trouver des passages sûrs et a appelé les pays frères et amis à aider le peuple soudanais.
Les forces armées soudanaises ont déjà affirmé le contrôle par les forces des sièges des milices rebelles, et la coupure des canaux de communication entre ces milices.
L’armée soudanaise a expliqué que plus de 80% des munitions et du pétrole des milices étaient épuisés, et que les milices rebelles s’étaient dispersées dans les confins de Khartoum.
Le communiqué a indiqué que l’armée contrôlait les sites militaires de la capitale et des Etats, ajoutant qu’il y avait certaines poches de résistance dans les capitales qui avaient été encerclées.
L’armée a affirmé la reddition d’un grand nombre de milices rebelles, outre l’imposition d’un étau sécuritaire dans les lieux où se cachent certains chefs rebelles.
Elle a indiqué que l’armée de l’aire continuait ses survols des lieux de rassemblement de certaines milices rebelles, affirmant que les renseignements avaient identifié des plateformes de diffusion de la propagande mensongère des rebelles dans certains lieux des Etats, et qu’ils les surveillaient et identifiaient ses membres.
