"La démocratie a parlé": le gouvernement et la majorité saluent l'adoption de la réforme des retraites
Deux motions de censure n'ont pas suffi à renverser le gouvernement, ce lundi après-midi, à l'Assemblée nationale. Après leur rejet, le gouvernement et les députés de la majorité se sont félicités que le texte de la réforme des retraites soit donc considéré comme adopté.
Élisabeth Borne a pris la parole sur Twitter, en début de soirée, affirmant arriver "au terme du cheminement démocratique de cette réforme essentielle pour notre pays", souligne BFMTV.
"C’est avec humilité et gravité que j’ai engagé ma responsabilité et celle de mon Gouvernement. Pour notre système de retraites par répartition. Pour notre modèle social", a-t-elle poursuivi.
Parmi les poids-lourds du gouvernement, le ministre du Travail Olivier Dussopt a assuré que désormais les équipes de son ministère "sont mobilisées sur ce chantier et sur tous les autres vers le plein emploi".
Ajoutant: "Nous sommes concentrés sur sa mise en œuvre, dans les meilleurs conditions pour les assurés."
Invitée de l'émission Quotidien, la cheffe de file de Renaissance Aurore Bergé a estimé que "la démocratie a parlé car il y a eu un vote".
"Ce vote a démontré qu'il n'y avait pas d'autres majorités possibles que celle que nous sommes", a-t-elle poursuivi.
La députée a cependant reconnu que son groupe n'a "pas été parfait", soulignant "qu'il y a sans doute des erreurs qui ont été commises".
Sacha Houlié, député et président de la Commission des Lois, a assuré sur Twitter qu'il n'y aurait "finalement pas de prime à l'incohérence et à l'opportunisme".
Avant de poursuivre: "Malgré les voix unies de gauche, d'extrême droite et d'une partie de ce qui était la droite, la motion de censure est rejetée."
Une réforme "vitale" pour Bayrou
Pour François Bayrou, haut-commissaire au Plan et président du Modem, le vote a été "serré" et "n'est pas un triomphe de pour qui que ce soit". Mais pour lui, cette réforme était vitale", en particulier car "une obligation de justice la rendait vitale".
"On a entendu ici ou là que les retraites étaient équilibrées, c'est une blague et c'est un mensonge immoral !", a-t-il précisé.