Les îles Comores interdisent 69 entités terroristes, à leur tête les Frères, Al Qaïda, Daech et les Houthis
Les îles Comores ont annoncé l’interdiction de 69 entités actives dans le monde en tant que « groupes et organisations terroristes », selon le décret numéro 004-23/Midati/Cab daté du 9 février, par le ministre de l’Intérieur Fikridine Mahmoud.
« Selon les dispositions des articles 1 et 27 de la loi Au 004-21/en date du 29 juin 2021, relative à la lutte contre le terrorisme et son financement, et contre le blanchiment des fonds et les organisations terroristes, ainsi que de tous les groupes couvrant ces mouvements, qu’ils agissent selon leurs ordres ou en partenariat avec eux, leurs buts et moyens sont interdits dans les structures visées ».
Mouvements dépendant de réseaux chiites
Cette liste comprend des entités comme l’organisation de l’Etat islamique, l’organisation internationale des Frères musulmans, Al Qaïda, Boko Haram ou les mouvements dépendant de réseaux chiites comme les Houthis du Yémen ou toutes les structures liées au Hizbollah et travaillant au Yémen. Il a affirmé que « Les îles Comores doivent envoyer un signal fort indiquant qu’elles sont prêtes à combattre le terrorisme sous toutes ses formes et son financement, ainsi que toutes les structures spécialisées dans le financement des activités criminelles ».
Une réflexion a été récemment organisée sur l’application rapide de la loi sur la lutte contre le terrorisme et le blanchiment de fonds, présidée à Moroni par le ministre de l’Intérieur.
« La liste des noms comprend des organisations semblables à ces groupes idéologiquement, et tous les groupes et courants qui pratiquent le terrorisme et la culture de la violence », et fait allusion au décret qui stipule la possibilité de confisquer « les propriétés et valeurs » et l’interdiction concernant tout « enrôlement de partisans », ou « fourniture des ressources humaines, matérielles, financières, ou l’organisation de la propagande.
La région de l’Océan indien fait face à une augmentation de la piraterie, du trafic d’armes, et des actes illégaux liés aux groupes terroristes, sous la forme indiquée dans ses rapports publiés par le Centre régional d’intégration des informations maritimes (Crifm) et son siège.
A travers l’annonce de la liste des organisations terroristes, « l’Union des îles Comores souhaite respecter les orientations des organisations régionales et internationales, de l’Union africaine, et des Nations unies, ainsi que des partenaires qui sont actifs contre les activités illégales », selon une source au ministère de l’Intérieur, ajoutant que « ce messaga est adressé à ces structures et ceux qui les encouragent ».