Publié par CEMO Centre - Paris
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“Foyers cancéreux” qataro-iraniens qui visent à corrompre le processus électoral à Bahreïn

mardi 27/novembre/2018 - 07:17
La Reference
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Ali Ragab

 

Les électeurs bahreïnis vont aller aux urnes ce samedi 24 novembre pour participer aux élections parlementaires et municipales, alors que les autorités viennent de faire échec à une tentative qataro-iranienne d’influencer les résultats des élections.

Selon les chiffres du Haut Comité électoral, 365467 électeurs dans 40 circonscriptions électorales de 4 gouvernorats, vont élire 40 députés sur 290 candidats dont 40 femmes, ainsi que les membres de 30 conseils municipaux.

Or, les autorités bahreïnies ont révélé quelques semaines avant le début des élections des tentatives de l’Iran et du Qatar d’influencer leurs résultats en présentant le gouvernement bahreïni comme impopulaire.

Par ailleurs, l’administration publique de lutte contre la corruption a reçu des plaintes de certains candidats affirmant qu’ils avaient fait l’objet de menaces s’ils ne retiraient pas leur candidature, et les investigations ont confirmé que la source de ces menaces était des comptes de réseaux sociaux gérés par l’Iran, ainsi que des organisations politiques travaillant à l’étranger dont l’association chiite al-Wifaq, qui avait été dissoute.

Quant au courant islamique al-Wafa inféodé à l’Iran et au mouvement Libertés et démocratie (Haqq), ils ont appelé mercredi dans un communiqué conjoint à ce qu’ils ont appelé « la plus grande résistance civile et désobéissance populaire » le 24 novembre jour des élections, confirmant ainsi les tentatives de l’Iran d’utiliser ses alliés pour faire échouer les élections.

Le courant et le mouvement ont par ailleurs estimé que le boycott des élections était un « référendum populaire » sur la légitimité du régime de Bahreïn, ce qui montre qu’il s’agit d’un plan pour nuire au Royaume.

Notons que le journal bahreïni al-Watan a révélé le rôle qatari dans la tentative de faire échouer les élections, par le biais d’une série de contacts entre certains députés actuels se donnant le nom d’ « activistes politiques, sociaux et médiatiques » et des institutions qataries dans le but d’ « influencer négativement les élections prochaines ».

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