“Foyers cancéreux” qataro-iraniens qui visent à corrompre le processus électoral à Bahreïn
Ali Ragab
Les électeurs
bahreïnis vont aller aux urnes ce samedi 24 novembre pour participer aux
élections parlementaires et municipales, alors que les autorités viennent de
faire échec à une tentative qataro-iranienne d’influencer les résultats des
élections.
Selon les
chiffres du Haut Comité électoral, 365467 électeurs dans 40 circonscriptions
électorales de 4 gouvernorats, vont élire 40 députés sur 290 candidats dont 40
femmes, ainsi que les membres de 30 conseils municipaux.
Or, les
autorités bahreïnies ont révélé quelques semaines avant le début des élections
des tentatives de l’Iran et du Qatar d’influencer leurs résultats en présentant
le gouvernement bahreïni comme impopulaire.
Par ailleurs,
l’administration publique de lutte contre la corruption a reçu des plaintes de
certains candidats affirmant qu’ils avaient fait l’objet de menaces s’ils ne
retiraient pas leur candidature, et les investigations ont confirmé que la
source de ces menaces était des comptes de réseaux sociaux gérés par l’Iran,
ainsi que des organisations politiques travaillant à l’étranger dont
l’association chiite al-Wifaq, qui avait été dissoute.
Quant au
courant islamique al-Wafa inféodé à l’Iran et au mouvement Libertés et
démocratie (Haqq), ils ont appelé mercredi dans un communiqué conjoint à ce
qu’ils ont appelé « la plus grande résistance civile et désobéissance
populaire » le 24 novembre jour des élections, confirmant ainsi les
tentatives de l’Iran d’utiliser ses alliés pour faire échouer les élections.
Le courant et
le mouvement ont par ailleurs estimé que le boycott des élections était un
« référendum populaire » sur la légitimité du régime de Bahreïn, ce
qui montre qu’il s’agit d’un plan pour nuire au Royaume.
Notons que le
journal bahreïni al-Watan a révélé le rôle qatari dans la tentative de faire
échouer les élections, par le biais d’une série de contacts entre certains
députés actuels se donnant le nom d’ « activistes politiques, sociaux
et médiatiques » et des institutions qataries dans le but d’ « influencer
négativement les élections prochaines ».