Publié par CEMO Centre - Paris
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Irak : sept policiers tués dans une embuscade imputée à l’Etat islamique

dimanche 18/décembre/2022 - 02:20
La Reference
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Un responsable au ministère de l’intérieur a confirmé l’attaque, faisant état de sept morts parmi les policiers, dont un officier. L’attaque n’a pas été revendiquée dans l’immédiat par l’organisation Etat islamique.
Au moins sept membres de la police fédérale, dont un officier, ont été tués dimanche 18 décembre dans une attaque imputée à des djihadistes du groupe Etat islamique (EI) contre le camion qui les transportait dans le nord de l’Irak, ont indiqué à l’Agence France-Presse deux sources policières.
L’explosion d’une bombe a été suivie par « une attaque directe à l’arme légère », près du village de Chalal Al-Matar, dans les environs de Kirkouk, a déclaré un officier de la police fédérale ayant requis l’anonymat, imputant à l’EI l’embuscade qui n’a pas été revendiquée dans l’immédiat. « Un assaillant a été tué et nous recherchons les autres », a-t-il assuré, faisant également état de deux blessés dans les rangs de la police.
A Bagdad, un responsable au ministère de l’intérieur a confirmé l’attaque, faisant état de sept morts parmi les policiers, dont un officier.
L’EI reste active dans plusieurs zones
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Irak et en Syrie voisine et la conquête de vastes territoires, l’EI a vu son califat autoproclamé être renversé sous le coup d’offensives successives dans ces deux pays.
Si l’Irak a proclamé sa victoire militaire contre l’EI en 2017, les djihadistes restent actifs dans plusieurs zones du pays. Les forces de sécurité enchaînent les opérations de contre-terrorisme et ratissent les zones où l’EI est présent. Elles annoncent régulièrement la mort de dizaines de djihadistes dans des frappes aériennes ou dans des raids.
Malgré sa mise en déroute, l’EI « a maintenu sa capacité à lancer des attaques à un rythme régulier », reconnaissait un rapport de l’ONU publié en janvier 2022. « Exploitant la frontière poreuse » entre l’Irak et la Syrie, l’organisation djihadiste conserverait « entre 6 000 et 10 000 combattants dans ces deux pays, où elle forme des cellules et entraîne des agents », selon ce rapport.

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