La directrice du groupe de la Banque mondiale pour le pétrole à al Bawwaba News :
vendredi 11/novembre/2022 - 06:19
L’Afrique ne produit que 6% des émissions mondiales, mais elle subit la majorité des dommages résultant du changement climatique.
Marie Françoise : les pays en développement d’Afrique doivent élaborer un plan pour déterminer les investissements dont ils ont besoin.
Max Von Dorson : ceux qui subiront le plus de dommages à cause du problème doivent être une partie de sa solution.
Les activités de la COP27 ont lieu en ce moment à Charm al Cheikh alors que le monde fait face à de nombreux défis résultant du changement climatique, qui menacent toute l’humanité… Des invités de nombreux pays sont présents ainsi que des représentants d’organisations spécialisées dans le climat.
Les huit dernières années ont été témoin de bouleversements climatiques, avec une augmentation des catastrophes naturelles, et les politiques actuelles vont conduire à une augmentation catastrophique de la température de 2,8° d’ici la fin du siècle, et il faut un travail commun pour limite cette augmentation à 1,5°, mais les émissions de gaz à effet de serre continuent à augmenter.
Il y avait parmi les invités à la Conférence Marie Françoise, directrice du groupe de la Banque Mondiale pour le pétrole, et directrice du programme de complémentarité africaine, et Max vonDorsen, doctorant sur la politique climatique internationale qu’al Bawwaba a rencontrés en marge des activités.
Voici l’entretien :
- Quelle est l’importance du sommet sur le changement climatique cette année ?
- Ce qui m’a vraiment étonné, c’est la conscience que je vois à travers le continent, et j’ai nombre de pavillons africains aborder la question de l’adaptation sur le continent, car l’Afrique ne produit pas plus de 6% des émissions mondiales, mais subit la majorité des dommages, inondations et autres. Il faut aussi discuter la réduction des émissions de carbone, mais cela est la situation pour tous les pays.
- Quelles sont les solutions proposées pour le changement climatique ?
- Je pense que les pays développés et en développement doivent davantage s’impliquer dans l’utilisation de sources diversifiées, et les pays d’Afrique doivent préparer un plan pour déterminer les investissements dont ils ont besoin pour pouvoir soutenir l’agenda du changement climatique.
Je travaille en Afrique du sud, et il y a six mois, des cyclones ont frappé des régions du Japon, et nous avons besoin d’organisations civiles pour soutenir les plus touchés par les changements climatiques.
- Quel rôle le citoyen ordinaire doit-il jouer ?
- Comme je l’ai dit, les plus touchés par le problème doivent être une partie de la solution, et ce sont ces citoyens qui doivent faire pression sur les gouvernements pour accélérer l’action contre le changement climatique.
Entretien avec Max vonDorsen
- Quelle est l’importance du Sommet sur le climat cette année ?
- Il y a deux facteurs importants dans ce sommet : les discussions sur les pertes et profits, une question que les pays en développement cherchent depuis longtemps à inscrire sur l’agenda des débats, et cela s’est enfin réalisé ; et les débats des délégations sur les nouveaux programmes d’adaptation et les ambitions qui leur sont liées.