Publié par CEMO Centre - Paris
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Les jeunes ont besoin de participer à la prise de décision... Nous adressons un message aux dirigeants du monde pour appeler à l’action et à leur octroyer des moyens...

mardi 08/novembre/2022 - 07:29
La Reference
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Nous qui souffrirons des conséquences des mesures prises aujourd’hui... les jeunes sont invités à participer mais leurs voix ne sont pas prises en compte... Je ne pense pas que l’argent suffise, c’est une question à plusieurs facettes... Nous avons 100 jeunes ambassadeurs qui suivent des formations chaque semaine avec des experts de l’action climatique... Les jeunes ont besoin de participer à la prise de décision... Nous adressons un message aux dirigeants du monde pour appeler à l’action et à leur octroyer des moyens... Nous cherchons des solutions et des idées.
Entretien: ChahandahAbdelrahim

Les activités de la COP27 ont lieu en ce moment à Charm al Cheikha lors que le monde fait face à de nombreux défis et celui du changement climatique qui menace toute l’humanité en fait partie. Des invités de nombreux pays et des représentants d’organisations spécialisées dans le climat sont présents.
Les huit dernières années ont été les plus chaudes et les dérèglements climatiques conduisent à l’augmentation des catastrophes naturelles, et les politiques climatiques actuelles conduiront à une augmentation catastrophique des températures de 2,8° d’ici la fin du siècle, et notre but est de limiter l’augmentation à 1,5°, mais les émissions de gaz à effets de serre ne cessent d’augmenter, et le climat a de fait change et la moitié de l’humanité se trouve dans la zone de danger. Et du fait de sa foi en les jeunes, et de leur rôle dans le changement climatique, se trouvait parmi l’assistance de la COP27 Mara Guilan, de Roumanie, une activiste du climat et ambassadrice de la jeunesse mondiale de l’Alliance internationale des Universités pour le climat, et elle nous a accordé cet entretien.
- Comment est-il possible aux jeunes d’aider le changement climatique à aller de l’avant de façon positive?
- Les jeunes ont la motivation pour prendre des mesures plus ambitieuses, nous avons une compréhension intuitive de l’importance de la gestion de la crise du climat et de sa réduction, car c’est nous qui souffrirons des conséquences des mesures prises aujourd’hui, il faut donc offrir davantage d’opportunités aux jeunes pour leur permettre de prendre les mesures et de participer à la prise de décision, et cela exige un soutien par les actes, et non seulement par les paroles, de même qu’il y a un “lavage vert”, je crois qu’il y a aussi un “lavage des jeunes”, car les jeunes sont appelés à participer, mais leurs voix ne sont pas prises en compte, les gens ont donc besoin de participer à la prise de décision.
- Parlez-nous de votre organisation et de son activité.
- L’Alliance internationale des universités pour le climat a été fondée à Davos en 2019, et 15 universités ont rejoint l’Alliance de puis cette date, cette année, nous avons lancé le programme de la Direction climatique, et nous avions 100 jeunes ambassadeurs suivant des formations chaque semaine avec des experts du domaine de l’action climatique, on a aussi lance la campagne Climatex parce que le climat est une question complexe liée à de nombreux autres problèmes, et l’on traite avec le climat sous divers points de vues, le premier étant le climat et le financement et les actions, le second le climat et l’alimentation, l’agriculture et la diversité biologique, le troisième le climat et l’adaptation et la capacité à résister, et ilfaut traiter tous ces problèmes ensemble.
- Pouvez-vous discuter la question du financement lorsqu’il s’agit du changement climatique?
- Je ne pense pas que l’argent suffit car c’est une question qui comprend divers aspects, il y a le problème de l’injustice climatique, ceux qui y contribuent le moins étant ceux qui sont les plus touchés, la plupart des causes exigeant une diminution des émissions, il faut l’arrêt des combustibles fossiles, et le passage à l’énergie verte doit se faire de façon juste, ensuite, on souffre des conséquences du changement climatique, et la question des pertes et dommages est nécessaire pour ce problème, outre les efforts d’adaptation et la réduction du financement brise le travail qui nous attend, s’il n’y a pas de financement, il ne se passer arien, le financement est indispensable pour une action rapide, car le changement climatique est une question de droits de l’homme et il faut prendre au sérieux le lien entre le changement climatique et les droits de l’homme et il faut l’explorer plus qu’on ne le fait actuellement.
- Comment votre organisation voit-elle la question de la prise de mesures concernant le changement climatique plutôt que de simples paroles?
- Le cadre de travail existe de fait, et ce qu’il faut, c’est l’action, nous adressons un message aux dirigeants du monde pour appeler à l’action et à donner aux jeunes des moyens, nous demandons à avoir l’occasion de jouer ce rôle important pour notre avenir, il faut aussi avoir une méthode internationale, et les gens des pays en développement doivent être représentés non pas par quelqu’un d’autre, mais par eux-mêmes, et cela revient au financement en tant que jeunes activistes du climat, nous avons besoin d’un encouragement des preneurs de décisions pour prendre les mesures nécessaires.
- Que lest le genre d’initiatives proposées par les jeunes?
- Je vais organiser une aile des jeunes et des enfants la semaine prochaine pour discuter de la façon de renforcer les droits de l’homme et on consacrera une partie du temps au financement de la diversité biologique, nombre d’intervenants chez nous sont des jeunes et 70% sont des Africains, nous cherchons des solutions pour renforcer cela et donner une voix aux jeunes et l’occasion de se défendre.

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