Des ministres et responsables égyptiens : les pays du monde doivent respecter leurs engagements de combattre le changement climatique
Nanji al Sayyed
Dr Mohammad Moait ministre des Finances a affirmé l’importance du financement équitabledu changement climatique entre les pays avancés, en développement, émergents et pauvres, surtout que 20 pays sont responsablesde 80% des émissions produisant les changements climatiques, et le reste des pays sont responsables de 20%, et l’Afrique estresponsable de 3%, pourquoi donc ces pays devraient-ils supporter la plus grande part du financement.
Le ministre des Finances a dit à al Bawwaba : « ces pays doivent respecter les engagements relatifs au financement, et le financement vert est peu coûteux, et de même répondre aux craintes des pays en développement et émergents surtout en Afrique est le résultat du respect des engagements à combattre le changement climatique surtout que la transition des sources actuelles d’énergie vers des sources amies de l’environnement nécessite des coûtsimportants, ce qui nuit à des pays qui s’appuient sur les sources d’énergietraditionnelles
Dr Amr Talaat, ministre des télécommunicationset de la technologie des informations, a dit queson ministère a fini de préparer l’infrastructure informationnelle à Charm al Cheikh selon les niveaux mondiaux les plus modernes, pour accueillir les invités de l’Egypte participant à la 27e édition de la COP.
Le ministre a indiqué à al Bawwaba que les services numériques et d’Internet à haut débit étaient disponibles à commencer par l’aéroport de Charm al Cheikh où est disponiblel’Internet gratuit et jusqu’aux hôtels et installations touristiques qui accueillent les participants à la Conférence et qui ont reliéenviron 104 hôtels de Charm al Cheikh au réseau de fibres optiques.
Dr Ghada Wali, sous-secrétaire général adjoint des nations unies et directrice du siège de l’organisation à Vienne, a affirmé à al Bawwaba que la Conférence sur le climat avait cette année pour slogan : des paroles et engagements aux actes.
Et elle a ajouté : C’est un événementhistorique, car c’est le plus important de son genre, du point du nombre de participants, qui atteint plus de 50000, 1500 activités, plus de 190 chefs d’Etats et de gouvernements, et des centaines d’ONG, et qui verra de nombreusesinitiatives de développement et de financement, et il arrive à un moment où le monde souffred’une crise de l’énergie et des conséquences de la guerre et de la crise du Covid 19, ce qui a provoqué un retard de l’application de leursengagements environnementaux, c’est pourquoila Conférence sur le climat qui se tientaujourd’hui à Charm al Cheikh est le signe de l’engagement constant de l’Egypte à soutenir la diplomatie multipartite, et son partenariat étenduaux nations unies.
Wali a ajouté : l’Egypte travaille à travers la COP27 à ce que les pays riches respectent leursengagements dans les conférences précédentes des nations unies sur le climat, en particulier l’accord de Paris signé en 2015, et l’accord du Sommet de Copenhague en 2009, où les signataires se sont engagés à injecter des milliards de dollars pour aider les pays pauvres à faire face aux répercussions du changement climatique.
Wali a expliqué que les pays en développementsont les plus touchés par les répercussionsnégatives du changement climatique, comme les inondations, les sécheresses, les incendies de forêts, et le respect des besoins de ces pays estun point central dans les négociations du Sommet de cette année, et la Conférence estaussi une occasion pour le monde de voir la beauté de la ville de la paix à Charm al Cheikh et de jouir de la douceur du climat de l’Egypte, à un moment où le froid a commencé en Europe.