Publié par CEMO Centre - Paris
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Valéry Tchenti, surveillant africain: Les compensations et les financements en faveur des pays touchés est la demande la plus importante

dimanche 06/novembre/2022 - 07:22
La Reference
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Par Chahenda Abdelrahim Ali

Les discussions de la COP27 commencent à l’approche de la fin de l’année, qui a vu des inondations destructrices, des vagues de chaleur sans précédent, des sécheresses intenses, des tempêtes terribles, autant de signes qui indiquent l’état d’urgence climatique.
Dans le même temps, des millions d’individus partout dans le monde font face aux effets des crisesconcomitantes dans l’énergie, l’alimentation, l’eau, et le coût de la vie, et qui se sont aggravées à cause des conflits et tensions géopolitiques. Dans ce cadre défavorable, certains pays ont commencé à inverser les politiques climatiques, en utilisant davantage les combustibles fossiles.


La COP27 se tient également dans le contexte d’une insuffisance des ambitions pour limiter les émissions de gaz à effets de serre.

Selon l’organisme gouvernemental international chargé du changement climatique, dépendant des nations unies, il faut réduire les émissions de dioxyde de carbone de 45% en 2030, par rapport aux niveaux de 2010, pour atteindre l’objectif central de l’Accord de Paris représenté par la limitation de l’augmentation de la température à 1,5 degré centigrade d’ici la fin de ce siècle, ce qui est très important pour éviter les pires effets du changement climatique, dont les vagues de sécheresse intenses et répétées, les vagues de chaleur et les pluies diluviennes.

 

Dans ce contexte, al Bawwaba News a rencontré Titi Valéry Tchenti, membre de la Commission des forêts de Centrafrique et son slogan : une dimension régionale pour la protection et la gestion durable du système écologique des forêts, et il est venu à Charm al Cheikh pour participer en qualité de surveillant, et a dit qu’il y avait des pays qui faisaient face à un grand danger de perte, en se demandant où est la compassion avec ces pays, et il a ajouté que ce que veut l’Afrique de ces discussions, ce sont des compensations et des financements en faveur de ces pays pour qu’ils puissent faire face à ce danger et se protéger et se développer.

Valéry a indiqué que l’Accord de Paris de 2015 avait fait diverses recommandations dont le soutien aux pays touchés par le changement climatique, en leur versant un milliard de dollars par an, alors que ce qui a été payé jusqu’à maintenant sur les six ans est moins d’un milliard de dollars.

Et il a ajouté qu’il faut discuter et coopérer pour réduire les émissions nocives et les émissions de carbone.

Sur l’expérience de l’Egypte relative à l’utilisation des véhicules et trains électriques et aux initiatives des zones vertes, Valéry a affirmé qu’il fallait transférer ces expériences efficaces aux autres pays d’Afrique en les soutenant par tous les moyens.

Valéry espère que les recommandations de la Conférence seront appliquées, et que cette édition sera une édition d’actes et non pas de discours, en souhaitant le succès à l’Egypte dans sa gestion de cette 27e édition.

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