Soudan : « La machine de sédition qatarie » échoue à semer la zizanie entre le Conseil souverain et le Gouvernement
mercredi 19/octobre/2022 - 09:23
Les Frères musulmans du Soudan ont cherché à semer une zizanie entre le chef du Conseil souverain, le lieutenant-général Abdel Fattah Al-Burhan, et le Gouvernement soudanais dirigé par Abdullah Hamdouk, après avoir la rencontre d’Al-Burhan avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dans la capitale ougandaise Entebbe, le lundi 3 février 2020
Leurs efforts ont échoué parce Al-Burhan et Hamdock a eu une réunion jeudi 6 février 2020, en présence du premier vice-président du Conseil souverain, du premier lieutenant-général Mohamed Hamdan Daglo, et de deux membres du conseil Seddik Tower et Aisha Moussa.
La réunion a porté sur le traitement des questions politiques actuelles et le renforcement du travail conjoint pour réaliser les intérêts suprêmes du pays, en mettant en œuvre les exigences convenues de la période de transition et en réalisant les slogans de la révolution soudanaise sur le terrain.
Les brigades électroniques des Frères musulmans à l'intérieur et à l'extérieur du pays ont attaqué le Conseil souverain, dans le but de créer un fossé et une discorde entre Burhan et Hamdock, après que le groupe terroriste ait perdu le pouvoir et annoncé le départ du président déchu, Omar al-Bashir.
La confrérie a également travaillé pour semer la zizanie entre le peuple soudanais, le Conseil souverain et le gouvernement, comme le voulait Ahmed Assem, le porte-parole du groupe en Égypte, en commentant ladite réunion dans un article sur sa page Facebook, en disant: « Le peuple soudanais libre est-il d'accord ? » Le propriétaire de la grande révolution sur la trahison et la normalisation pratiquée par les chefs militaires soudanais en face des sionistes?! ».
Alors que Kamal Omar, un chef du Parti du Congrès populaire - le bras des Frères musulmans au Soudan - a déclaré, dans ses déclarations à Al-Jazeera Net, que la preuve politique et constitutionnelle dans une période de transition n'a pas de pouvoirs limités, pour conclure des accords avec Israël ou pour changer de méthode.