La Grande-Bretagne et le danger du terrorisme noir
Mostapha Salah
Pendant longtemps, la Grande-Bretagne a donné refuge à des
symboles des courants salafistes djihadistes et des mouvements islamistes, qui
ont eu une influence décisive sur l’action djihadiste armée.
Puis est venu le moment de la prise de conscience, et le
gouvernement britannique a compris dernièrement le danger de cette présence sur
son territoire, et annoncé le 22 décembre 2017 l’inscription des mouvements
« Hasm » et « Liwa ath-thawra » liés au groupe des Frères,
et ayant exécuté nombre d’opérations terroristes en Egypte, sur la liste des
organisations terroristes.
La Grande-Bretagne a également lancé une campagne en octobre
2017 sous le nom « interdiction de l’activité des Frères en
Grande-Bretagne » dont le responsable a affirmé que l’objectif était
d’empêcher les éléments des Frères d’exercer leurs activités dans le pays, du
fait que le groupe recourt à la violence pour réaliser ses buts.
En outre, est apparu le phénomène des « loups
solitaires », qui a commencé à se répandre parmi les groupes extrémistes
dans ce pays.
Notons aussi la présence en Grande-Bretagne d’un grand nombre de
partis islamiques extrémistes qui exploitent la situation juridique pour
s’infiltrer dans la société, comme le « parti de la libération
islamique » qui a pour but de restaurer le califat islamique. Et pourtant,
le gouvernement britannique n’a pas pris de mesures contre ce parti, se
contentant de le surveiller, alors que des pays comme la Russie ou l’Allemagne
l’ont définitivement interdit.
Finalement, la Grande-Bretagne a besoin d’un soutien juridique
pour faire face aux activités de ces groupes qui utilisent les associations
caritatives et les organisations des droits de l’homme comme moyen de
recrutement et de mobilisation.