La réconciliation avec les Frères et l’impasse
Hussam al-Haddad
L’appel à la réconciliation nationale du membre de l’Organisation internationale des Frères musulmans Kamal al-Halbawi en 2018 avait été accueillie par un refus du président Abdel Fattahal-Sissi, à l’occasion du 6e Congrès national de la jeunesse le 28 juillet 2018.
Al-Sissi a renouvelé son refus de la réconciliation avec les Frères le 11 octobre dernier, affirmant lors d’une intervention en marge du Colloque de formation des forces armées qu’il n’y aurait pas de réconciliation avec ceux qui veulent détruire l’Egypte.
En réaction à ces déclarations d’al-Sissi, le journaliste et avocat Moukhtar Nouh a affirmé que l’on était face à un groupe armé en échec et qu’il n’y avait pas de négociation avec lui, et que la loi était claire, à savoir que tous ceux qui avaient formé un groupe terroriste devaient être exécutés.
Quant à l’écrivain Helmi al-Nemnem, ex-ministre de la Culture, il a affirmé que le message du président était très clair, et qu’il visait les groupes terroristes ou les pays qui ont contribué à ébranler la stabilité de l’Egypte.
Quant au député Mohammad Abou Hamed, il a affirmé que le message du président selon lequel l’Etat égyptien ne s’engagerait dans aucune réconciliation avec le groupe terroriste était une demande populaire, selon laquelle l’Etat ne doit pas se réconcilier avec un groupe qui a les mains tachées du sang des martyrs égyptiens de la police et de l’armée.
Il a ajouté qu’un grand nombre d’Egyptiens avaient perdu des proches à cause du groupe terroriste, et que ce que faisait le groupe à l’extérieur contre le peuple égyptien était le comportement d’un ennemi, affirmant que tout citoyen égyptien patriote étant dans l’attente du message du président al-Sissi.
Il ressort de ces réactions que la voie de la réconciliation est impossible avec ce groupe terroriste.