Avant l'arrivée de Biden, pourquoi Erdogan opte-t-il pour l'escalade contre les Kurdes ?
Ali Ragab
Une nouvelle campagne du régime du président turc Recep Tayyip Erdogan, ciblant des opposants d'origine kurde, sous le prétexte d'avoir rejoint ou d'avoir des liens avec des groupes terroristes, et à leur tête le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). N'oublions pas que le président du Parti de la justice et du développement avait entamé des négociations de paix avec le dirigeant kurde emprisonné Abdullah Ocalan.
Selon l'agence Anadolu, les forces de sécurité turques ont arrêté 74 personnes, qui font partie de 101 suspects que les procureurs turcs cherchent à arrêter, pour leurs liens présumés avec le Parti des travailleurs du Kurdistan, que la Turquie a classifié comme organisation terroriste.
Et Anadolu a ajouté que pendant des descentes nocturnes, la police turque a fouillé les appartements des suspects dans les régions d'Istanbul, d'Izmir et dans les villes de Diyarbakir et d'Adiyaman dans le sud-est du pays, et que l'opération a commencé à Diyarbakir dans le sud-est du pays à la recherche de suspects dans quatre villes et 106 adresses résidentielles.
Le Syndicat des avocats de Diyarbakir a condamné les récentes arrestations de 17 de ses membres, et a déclaré dans un communiqué sur Twitter: "Le Syndicat de Diyarbakir n'a point cédé aux menaces d'arrestations et ne cèdera jamais ".