Publié par CEMO Centre - Paris
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Climat: "Ne noyez pas le monde", lance le chef de l'ONU

mercredi 14/septembre/2022 - 11:22
La Reference
Par Fatma Baroudi
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BFMTV: Le secrétaire général de l'ONU a appelé ce mercredi les dirigeants de la planète frappée par le réchauffement climatique à agir pour "baisser la température" et éviter de "noyer" le monde.

"Je rentre tout juste du Pakistan où j'ai eu un aperçu de l'avenir. Un avenir de chaos permanent et omniprésent à une échelle inimaginable", a déclaré Antonio Guterres lors d'une conférence de presse à quelques jours de l'arrivée à New York de dizaines de chefs d'Etat et de gouvernement pour la semaine de haut niveau de l'Assemblée générale.

"Ce qui se passe au Pakistan prouve l'insuffisance de la réponse mondiale à la crise climatique, ainsi que la trahison et l'injustice au coeur de cette crise."

"Baissez la température, maintenant"

Alors "mon message aux dirigeants mondiaux qui vont se rassembler ici est clair: baissez la température, maintenant. N'inondez pas le monde aujourd'hui. Ne le noyez pas demain", a-t-il insisté, dénonçant "des décennies d'intransigeance des grands émetteurs" dont "les plus vulnérables payent le prix", notamment le G20.

"Si un tiers des pays du G20 étaient sous l'eau aujourd'hui, comme cela pourrait être le cas demain, peut-être qu'ils arriveraient plus facilement à réduire drastiquement leurs émissions".

Il a également accusé les grandes entreprises produisant des énergies fossiles de "tuer la planète pour engranger le plus possible".

"L'acidité du nationalisme et de l'égoïsme"

Au delà de la crise climatique, le secrétaire général s'est inquiété des divisions de la communauté internationale.

"Les divisions géostratégiques n'ont jamais été aussi importantes depuis au moins la Guerre froide", a-t-il estimé, "paralysant la réponse mondiale face aux défis" auxquels nous faisons face dans un monde "abimé par la guerre et le chaos climatique, meurtri par la haine, couvert de honte par la pauvreté et les inégalités".

"La solidarité imaginée par la Charte des Nations unies est engloutie par l'acidité du nationalisme et de l'égoïsme", a-t-il regretté.

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