Joe Biden se dit "déterminé" à interdire les fusils d'assaut aux États-Unis
Le président américain critiqué la réticence des républicains à réguler l'accès aux armes à feu "parce qu'ils ont peur de la NRA".
Le président américain Joe Biden, qui s'est résolument lancé dans la campagne pour les élections législatives de novembre, a attaqué tous azimuts les républicains mardi lors d'un déplacement en Pennsylvanie, consacré aux questions de sécurité.
"Déterminé à interdire les fusils d'assaut" aux Etats-Unis, le démocrate de 79 ans a critiqué la réticence des conservateurs à réguler l'accès aux armes à feu "parce qu'ils ont peur de la NRA", le puissant lobby des armes.
"Pour l'amour de Dieu, quelle bonne raison y a-t-il d'avoir des armes de guerre hors d'une zone de guerre?", a-t-il lancé lors d'un discours énergique dans la localité de Wilkes-Barre, non loin de sa ville natale de Scranton.
Il a aussi reproché aux républicains de n'avoir pas voté en faveur d'investissements publics accrus dans la police de proximité.
Critiques adressées au parti républicain
Joe Biden a aussi critiqué les conservateurs les plus radicaux, fidèles à l'ancien président Donald Trump, pour leur soutien aux émeutiers ayant envahi le Capitole le 6 janvier 2021, et pour leur critique contre la police fédérale, qui enquête sur l'ancien président.
"Laissez-moi dire ceci aux 'républicains MAGA' du Congrès. Ne me dites pas que vous soutenez les forces de l'ordre si vous ne condamnez pas ce qui s'est passé le 6 janvier", a dit le président, qui utilise cette expression pour désigner les partisans de l'idéologie "Make America Great Again" ou "MAGA" de l'ancien président.
Alors que la police fédérale dit avoir reçu des menaces après une perquisition début août de la résidence de Donald Trump en Floride, Joe Biden a jugé "écoeurantes" les attaques contre le FBI.
"Je ne veux pas diminuer le budget du FBI", comme l'ont demandé certains conservateurs après cette perquisition spectaculaire, a encore dit le président.
Il a prévu encore deux déplacements dans les prochains jours en Pennsylvanie, où pourrait se décider le contrôle du Sénat lors des élections de mi-mandat prévues en novembre.