Emmanuel Macron assure que les Occidentaux sont prêts à soutenir l'Ukraine "dans la durée"
Dans ce message, Emmanuel Macron réaffirme son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Il assure que les occidentaux restent prêts à soutenir Kiev. "Notre détermination n’a pas changé et nous sommes prêts à maintenir cet effort dans la durée", confirme-t-il.
Le chef d'Etat rappelle aussi que l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, tout comme l’invasion lancée en février dernier, sont en violation totale des normes du droit international.
Face à cela, Emmanuel Macron appelle à n'avoir "aucune faiblesse, aucun esprit de compromission" face à la Russie. "Il en va de notre liberté à toutes et à tous, et de la paix dans toutes les parties du globe", ajoute le président français.
"J'appelle une nouvelle fois la Russie à cesser les hostilités"
Emmanuel Macron demande également aux autorités de cesser le conflit et les enjoint à reprendre les discussions pour une solution diplomatique au conflit.
"J’appelle une nouvelle fois la Russie à cesser les hostilités, à retirer ses troupes de l’intégralité du sol ukrainien et à faire le choix de la diplomatie pour rebâtir la paix, mais je nous appelle toutes et tous, sans ambiguïté, à user de toutes les formes de diplomatie pour défendre l’Ukraine, son territoire et son avenir", lance Emmanuel Macron.
Vendredi, lors du discours du président à Bormes-les-Mimosas commémorant la libération de ce village après la Seconde guerre mondiale, Emmanuel Macron était déjà revenu sur la situation en Ukraine, qu'il avait qualifié "d'attaque brutale".
"Je pense à notre peuple auquel il faudra de la force d'âme pour regarder en face le temps qui vient, résister aux incertitudes, parfois à la facilité et à l'adversité et, unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs" avait-il dit, estimant également qu'il fallait se préparer "à ce que (la guerre) dure".
Plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine avait échangé par téléphone. Il s'était notamment accordé sur la nécessité d'organiser une visite de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à la centrale nucléaire de Zaporijia, cible de conflits en Ukraine.
