La Tunisie hausse le ton face à «une ingérence inacceptable» des États-Unis
Cette convocation est tombée quelques heures après un entretien entre le chef de l’État et le ministre des Affaires étrangères Othman Jerandi. Ce dernier a dénoncé « une ingérence inacceptable dans les affaires nationales intérieures » et exprimé « la stupéfaction tunisienne », après les déclarations de hauts responsables américains sur ce référendum controversé.
Le secrétaire d'État Anthony Blinken et l'ambassadeur américain désigné en Tunisie, Joey Hood, avaient critiqué le processus référendaire. Le chef de la diplomatie américaine avait appelé à « un processus de réforme inclusif et transparent » comprenant également les opposants à la nouvelle Constitution, tandis que l'ambassadeur désigné avait dénoncé « une érosion alarmante des normes démocratiques et des libertés fondamentales » en Tunisie.