Le président somalien inaugure son nouveau mandat par sa détermination à neutraliser les Chebabs
Ahmad Adel
Le mouvement des Chebabs a qualifié dans un communiqué du 8 juillet dernier les déclarations du président somalien Hassan Cheikh Mahmoud de “honteuses”, affirmant: “la politique fondée sur la duperie et la propagande bon marché n’aidera pas Hassan Cheikh à rester longtemps au pouvoir”.
Le président somalien avait dit qu’il avait des preuves de l’utilisation des fonds des Chebabs pour financer Boko Haram et Daech, au Mozambique et au Nigeria, et pour soutenir les activités d’al Qaïda.
Ces déclarations avaient placé le président dans une situation de confrontation avec le mouvement des Chebabs.
Par ailleurs, l’administration du président Hassan Cheikh a placé la solution militaire comme priorité dans la confrontation avec les Chebabs. Alors qu’elle a l’intention d’ouvrir des pourparlers avec eux après les avoir affaiblis militairement.
De son côté, le Centre Trends de recherches et de conseils a publié une nouvelle étude intitulée “le mouvement des Chebabs en Somalie: un groupe djihadiste étant passé du niveau local au niveau international”, dans laquelle il affirme que l’action militaire internationale est indispensable pour retrouver la sécurité et renforcer la légitimité de l’Etat somalien central.
L’étude indique que la réponse de la communauté internationale au retour des Chebabs en Somalie a été représentée par une décision des Nations unies d’aider le gouvernement somalien dans ses efforts pour renforcer sa sécurité, mais que la solution sécuritaire ne résoudra pas seule le problème du terrorisme en Somalie.
L’étude aborde aussi en détail l’histoire du mouvement des Chebabs, affirmant que la communauté internationale soupçonne le mouvement d’avoir des relations fortes avec al Qaïda et Daech, ajoutant que la menace de la diffusion de cellules dormantes régionales parmi les rebelles des Chebabs ou leurs partisans est devenue réelle, et que des centaines de Chebabs ont été recrutés dans la Corne de l’Afrique avant de les envoyer en Somalie pour y recevoir une formation intensive.
