LA RUSSIE ASSURE AVOIR TUÉ 23 "MERCENAIRES" BRITANNIQUES ET 15 CANADIENS EN UKRAINE
mercredi 13/juillet/2022 - 09:22
L'Ukraine s'attend à une nouvelle offensive de l'armée russe sur des villes stratégiques de la région orientale du Donbas tandis que le président Volodymyr Zelensky a accusé lundi le Canada de saper les sanctions contre la Russie.
La Russie ouvre une enquête criminelle contre l'opposant Ilia Iachine
Les autorités russes ont ouvert une "enquête criminelle" contre Ilia Iachine, l'une des dernières figures de l'opposition à n'être pas en exil ou condamné à une longue peine de prison, a annoncé mardi son avocat.
Le Comité d'enquête russe, chargé des principales investigations, a ouvert cette enquête contre l'opposant pour "diffusion de fausses informations" sur l'armée russe, a déclaré sur Facebook son avocat, Vadim Prokhorov, indiquant avoir "reçu un appel de l'enquêteur".
"Une perquisition commence chez lui. Je me rends sur place", a-t-il ajouté. Ilia Iachine, âgé de 39 ans, a été condamné le 28 juin à 15 jours de détention pour "désobéissance envers la police", accusation qu'il a jugée montée de toutes pièces, et se trouvait donc mardi encore en prison.
Lego cesse définitivement ses ventes en Russie, 81 magasins affectés
Le numéro un mondial du jouet, le groupe danois Lego, a annoncé mardi cesser définitivement ses ventes en Russie en raison de la guerre en Ukraine, affectant les 81 magasins exploités par un distributeur russe.
Le fabricant des célèbres briques en plastique "a décidé de cesser indéfiniment ses activités commerciales en Russie" et "de mettre un terme à son partenariat" avec le distributeur russe Inventive Retail Group, "qui possédait et exploitait 81 magasins au nom de la marque", a déclaré une porte-parole à l'AFP.
Le groupe danois va également supprimer les postes de "la plupart de son équipe basée à Moscou", a-t-elle précisé.
Pour le vice-président de la Douma, Zelensky va "courir après l'avion" pour quitter son pays
Lors de sa prise de parole sur notre antenne, ce même Piotr Tolstoï l'a assuré, "pour l'Europe et la France, ce serait mieux que la Russie gagne au plus vite." Selon lui, "toute l'Ukraine reste un objectif."
Cependant, à court ou moyen terme, ce dernier n'a pas su dire comment il voyait le conflit évoluer.
"Je ne suis pas un astrologue, le régime qui existe aujourd’hui pour nous est inadmissilbe. Je crois que le président Zelensky va courir après un avion comme on a vu en Afghanistan, je ne sais pas si ce sera un avion américain ou Français", dit-il, faisant référence au départ précipité des États-Unis de Kaboul l'an passé.
Enfin, ce proche de Vladimlir Poutine a estimé que pour l'heure, la Russie n'avait pas besoin de déclarer une mobilisation générale ni d'entrer en guerre.
Pour le vice-président de la Douma, "l’Europe fait tout son possible pour prolonger le conflit"
Invité sur notre antenne ce mardi soir, Piotr Tolstoï,vice-président de la Douma, la chambre basse du Parlement russe, a insisté sur le fait que "l'Europe fait tout son possible pour prolonger le conflit en Ukraine."
"Malheureusement le conflit en Ukraine est soutenu par l’occident, notamment par les pays de l’Europe et l’Otan. L’Europe fait tout son possible pour prolonger le conflit et pour que les troupes russes prennent le contrôle sur plus de territoire ukrainien", a-t-il dit.
Selon lui, les objectifs russes restent les mêmes, la dénazfication et la démilitarisation de l'Ukraine afin d'assurer la sécurité de son pays.
"On ne va pas permettre la menace de notre sécurité, on l’a dit à plusieurs reprises. On a dû agir et notre but n’est pas la géographie, la Russie est déjà très grande, mais la sécurité de notre pays. Il nous faut démilitariser et dénazifier", insiste-t-il.
Les patronats français et italien appellent Macron et Draghi à préparer l'opinion publique à une "coupure complète" du gaz russe
Les présidents des organisations patronales française Medef et italienne Confindustria ont appelé mardi Emmanuel Macron et Mario Draghi à "annoncer des mesures impopulaires" pour préparer l'opinion publique à une "coupure complète" du gaz russe et une hausse des prix qui en résulterait.
"Il est évident qu'on n'aura plus de gaz russe d'ici la fin de l'année, soit par (notre) choix, soit par choix des Russes", a affirmé le chef du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, lors d'une conférence de presse à Paris avec son homologue italien dans le cadre du 4e Forum économique franco-italien.
"Il faudra encaisser une hausse" des prix de l'énergie pour les consommateurs, a-t-il fait valoir, exhortant le gouvernement français à "annoncer des mesures impopulaires" au plus vite.