Publié par CEMO Centre - Paris
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La visite des Nations unies va-t-elle marquer un progrès sur la question des droits de l’homme en Afghanistan?

lundi 11/juillet/2022 - 07:35
La Reference
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La situation politique connue par l’Afghanistan depuis quatre décennies a entraîné un recul net sur les questions des droits de l’homme, et la situation a

empire après le retrait des forces étrangères du pays en août dernier.

Quant à l’arrivée des Talibans au pouvoir, elle a été marquée par les violations des droits de l’homme non seulement contre les opposants politiques, mais aussi en prenant des décisions menaçant la vie des citoyens.

Des rapports internationaux ont indiqué que les Talibans ont procédé à nombre d’exécutions extra-judiciaires contre des membres du régime précédent, outre des dizaines de cas de disparitions forcées.

Ainsi, en décembre dernier, un groupe de quelque 20 pays a publié un communiqué dans lequel ils expriment leur vive inquiétude vis-à-vis des exécutions sommaires, et des disparitions forcées d’ex-membres des forces de sécurité afghanes.

D’autre part, le mouvement a pris nombre de décisions de nature à restreindre la liberté des citoyens, dont l’interdiction d’études pour les jeunes filles, en mars dernier, ce qui a poussé la Banque Mondiale à geler quatre projets en Afghanistan. Ces projets devaient financer des programmes dans les domaines de l’agriculture, de l’enseignement et de la santé.

La Banque Mondiale a affirmé qu’elle soutenait toutes les activités auxquelles participent les femmes en Afghanistan de façon égalitaire, exprimant son inquiétude face à l’interdiction des jeunes filles de retourner au lycée.

Quant aux Nations unies, elles ont annoncé le 16 mai que le rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Afghanistan Richard Bennett, était parti pour Kaboul, pour étudier la

situation des droits de l’homme dans le pays.

Il devrait rencontrer le chef du gouvernement et des membres de la société civile et du corps diplomatique.

Cette visite intervient alors que tout le monde espère une solution aux violations des droits de l’homme dans le pays.
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